Epopées ou les enfants de la nuit : Par * genzoman As-tu vu l’écheveau de la sanglante Histoire, Hennissant, au galop sur un tapis de corps Décomposés de là, de ci ; les tristes sorts Qu’un vieux poing décharné rougit sur l’écritoire, La mort qui perle...
Loin. Ô cerveaux enfantins ! Pour ne pas oublier la chose capitale, Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché, Du haut jusques en bas de l'échelle fatale, Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché. Charles Baudelaire : Le voyage. Flanc de montagne...
"Elle", c'est la poésie. Comprendra qui voudra Paul Eluard. Madame ne crois pas qu'aux premières discordes J'attache encore un feu gros mangeur de bonté ; La montre incompressible a dit sa volonté : Je ne te mordrai plus à moins que tu ne mordes. Mais...
Clamor roseus. Puisses-tu connaître la joie... Par LunaNYXstock I : Vivre. J'ouvre. Le temps coula sur le champ des vertèbres, Demoiselle d'ici qui vécus sans bonheur, Pour t'incliner en vain comme penche une fleur Qui, perdue en secret, fane dans les...
Je ne me sens plus d’admiration pour les femmes –la Femme et ses humbles représentantes- : fut un temps où je transformais telle guenon de faubourgs en ange pictural, fasciné par un geste, un sourire ou une voix. C’était mon dada, mon inspiration… A n’en...
Eros et Psyché : A celle qui m'aura aimé, A celle que j'aimerai, A l'inexistante... Par Canova. Nous qui nous aimions lorsque, rideau fermé, Dans l'ombre et le parfum d'un songe désarmé Au delà du présent, des rigueurs éternelles, Nos échines s'ornaient,...
Orphan. Toi qui ne peux aimer ni l'enfant ni l'adulte ; Ces vers sont un autel, si je te voue un culte... Au bord du lac, un soir de nacre, ma chipie, Face aux débordements écarlates du ciel Je veux, au coin de tes lèvres, goûter le miel Qui donne une...
Dernière valse. Miel il est des espoirs qui brisent les récifs Tandis que l'inclément réclame la clémence, Que du fond des grands lacs émerge la démence Au delà des regards que flattent les poncifs. Hélas tous les azurs flétrissent en cadence... Pauvre...
Enfer et damnation Noël disparu. Temps de l'appel perdu des bontés enfantines Récompensées par ce qu'ils n'ont jamais voulu ; Le moment du bonhomme écarlate et velu Qui presse son gros flanc dans les nuits clandestines. Au Noël de Jésus sous les croix...
Hit ei Hime . Hitei que l'on ne peut qu'aimer ! Toi qui souris au dieu funeste Quand ta gorge vient parfumer Le charnier, ou ce qu'il en reste : Ta victoire ! Quand tes cheveux Plus longs que toi, dans la rigole Rougissernt, c'est toi que je veux ; La...
Structure et mouvements. Donc pour schématiser la structure d'un pantonyme il faut imaginer : 1/ un cercle plein de ce qui existe et qui possède un substantif signifiant et référencé, le vert foncé dont la limite serait nette, 2/ ce cercle central serait...
C'était pas l'avenue... (mais alors pas du tout). C'était pas l'avenue, orgueil des grandes villes, Que trace le platane en allant jusqu'au loin Que j'ai trouvé jolie - on m'appela « babouin » ; Les arbres je m'en fous, vraiment, c'étaient les îles Jumelles...
Facebook Schizophrénia Les ondes assidues énervent les neurones En fuite, on parle peu dans la rue ou le bar... On parle peu. Le pire : on pense pas le quart ! Il nous faut, pour parler, la distance des trônes. Tout ce que l'on raconte on le raconte atone...
Les amis : Toutes ressemblances avec des personnes existantes seraient totalement fortuite ; à prendre comme le monologue à Sarah : ma soeur n'est pas morte, quoiqu'elle essaie elle n'y arriverait pas. (de toutes façons aucun n'est venu sur ce blog et...
Par tiamat9. Le songe étatisé sous le joug de Krueger Je sue et l'eau du vase est la même qui fuit, Le sommeil et la mort et la terre et la pluie C'est tout ce que je veux sans calme ni fureur. Pourtant les tempes zen du Bouddha Gautama Luisent dans la...
Plus d'inspi'. I J'ai trop damasquiné le sistre Quand quelques affiquets d'un vol Côtoyaient mes cheveux de mistre Avant qu'ils n'éclatent au sol... Mon âme a connu le sinistre Devant ces paupières de khôl Masquant des pupilles de cuistre Et cent nuits...
Vers de terre. Ou vers terreux. 1. Engendre aux alentours une pensée nouvelle. 2. Le temps avaria le plus vieux mécanisme, La mer fut désoeuvrée lorsque l'île fut isthme Et Icare, ce fou! nous a encombré d'ailes. 3. Vole ou creuse la mine aux senteurs...
Styxs - II : La traversée. Par ~gygr. Charon vint à ma rive avec sa lourde rame, Le flot rouge à sa poupe était le sang des drames Naturels ou voulus accumulés depuis Le pavage du sol et la percée des puits. Il arriva à moi, hautain tel qu'un grand dieu....
Les tromperies d'hiver. Par ~ spokojnysen Lourde chanson d'avril au rythme des grêlons... L'hiver remet son crâne en sa capuche blanche Et repart dans sa nef de givre et d'avalanches, Un cerisier saignant refuse ses greffons. Le chevreuil s'en retourne...
Incantations - VII : La montagne. Par ~ ElenaOprea Vois ce buste levé depuis la nuit des temps Vers le ciel infini, vers la lueur des astres, Tantôt blanc, tantôt vert quand fleurit le printemps : Voici un mont, debout : col, tête et épigastre. Des titans...
Incantations - VIII : La plaine. Par ~ sefkatislegen Voici l'herbe levée par la brise du nord En tapis de verdure infini. L'horizon Courbe son grand dos nu sous la poussière d'or D'un soleil maladif rêvant de guérison. Au milieu de la plaine étendue la...
Je te hais. Par ~See-Emily-Play La vie est mieux sans toi, ta présence encombrante Est pour moi un fardeau. L'univers dans tes yeux A absorbé le mien et ton corps délicieux A absorbé mon âme avant qu'ils ne me hantent. Je n'étais plus le même au devant...
Incantations - I : L'enfance. Dans la boîte à jouets myriade d'univers. Entassés en monceau dans un coffre bouffant Combien d'Arche Perdue, combien de Gulliver Prêts à jaillir encore au regard de l’enfant? Ces yeux là qui ont vu les tout petits cercueils...
Incantations - VI : La compassion. Le sang d'or du prophète et celui du martyr Sont mêlés à ce flux où circule la vie Que la veine contient pour mieux le repartir Mais le sang à la tempe assène : orgueil, envie. La venelle à notre oeil bat des temps de...
Incantations - II : La vieillesse. Chêne à la bonne foi que tes rides sont belles! Tu as germé croyant, fragile et hésitant, Pourtant tu pries encore, immense et solennel, Lorsque je te consulte à l’aube du printemps. Tu as grandi, vieilli avec la sainteté....
Où sont les guerriers ?
Où sont les rois?
Où sont les orgueilleux qui prennent le trône quand on les croit ?
Sofiane.