Les tromperies d'hiver.
Par ~ spokojnysen
Lourde chanson d'avril au rythme des grêlons...
L'hiver remet son crâne en sa capuche blanche
Et repart dans sa nef de givre et d'avalanches,
Un cerisier saignant refuse ses greffons.
Le chevreuil s'en retourne à sa forêt natale
Et les hôtels de passe où couchaient les amants
Se vident de l'Eden inscrit au firmament
Qu'ils touchaient de la lèvre en étouffant les râles
Poussés par le plaisir avec un oreiller...
Condamnés au silence! Ah! Pauvres effrayés
Qui jouissez loin de l'oeil possessif et jaloux
De vos femmes trompées, de vos époux trahis
Qui semblent observer tout le temps et partout
Si leur mariage est mort, si l'amour a failli.
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