Dernière valse.
Miel il est des espoirs qui brisent les récifs
Tandis que l'inclément réclame la clémence,
Que du fond des grands lacs émerge la démence
Au delà des regards que flattent les poncifs.
Hélas tous les azurs flétrissent en cadence...
Pauvre de moi, mortel, tous les apéritifs
Sont bus, l'œil pleure un peu sous les vents intensifs ;
Peuplade de la nue où l'air embaumé danse.
Miel, prends ma main et tourne ! Viens ! reste en retrait !
Chancèle entre mes bras comme tombent les roses
Immaculées, fleuries dans ce jardin secret.
A la lumière des étoiles, quand les choses
S'allègent, offre-moi le don d'être immortel
Afin de, pour toujours, toujours, t'appeler : Miel.
commenter cet article …