Je ne me sens plus d’admiration pour les femmes –la Femme et ses humbles représentantes- : fut un temps où je transformais telle guenon de faubourgs en ange pictural, fasciné par un geste, un sourire ou une voix. C’était mon dada, mon inspiration… A n’en point douter j’ai su aussi en dépeindre les poils, le regard, le cul à l’air et la force de dix hommes ; encore fallait-il qu’elle tombât de l’arbre. Désormais ni ange ni guenon, dit comme ça on pourrait rigoler mais sans l’Eternel féminin on pleure la bite à l’air à la recherche du Sens.
Non ni céleste ni grand singe, les deux : singe qui se croit ange. C’est ce qui m’a leurré. J’ai donc longtemps débattu sans le vouloir du sexe des bonobos…