Des rasoirs, oui : c’est tout, la reine peut marcher. Un autre fils, gardé. Mais si les ravinales s’en allaient tendre la gourde à tout errant meurtri jusqu’à la tour Eiffel elle filerait un coup d’œil, voir s’il ne cueille pas d’ombre. Mais il n’en est...
Que le temps passe et court ! Il n’est utile en rien. Toujours le remord comme un carcan - incoercible sceau dur - dentelé de rasoirs. " - Frêle reine le fils est ailleurs. On dit qu’il vit, qu’il mange, qu’il ricane, qu’il boude et qu’il cueille la lumière....
Les lèvres sont parfois un sanglant défouloir. Qu’elle se les morde, qu’elle se les arrache, et que tout cicatrise sous le sel de ses pleurs, le prouve. Le choix est fait la reine, la reine perd un tout. La reine est démunie et profondément entaillée...
La reine est seule. Et Lui. Et lui… Et lui ? Et lui ! Laisse-le si tu vois tes vêtements de lambeaux, son œil jaune paludique, tes voisines la fosse et la poussière, visage à travers cette fenêtre qui n’est qu’un trou maladroitement carré ; regarde !...
Être reine ici-bas… Quelle est cette berceuse Que chante tendrement le chœur des digitales ? Il dort (doute quant à son réveil par la main de l’azur), il vit. Femme aux bras pétris dans la glaise maternelle. Elle le berce… tout doux - mini-cils clos vibratiles...
Et puis, qu'avez-vous vu ? Première version. Sitôt que frémissaient les hautes termitières Au Sahel inondé de sable et de lueur Nous reprenions l'enfant bercé dans la rumeur De l'écume en furie où les flots réitèrent L'immonde roulement des ondes falsifiées...
Les enfants de la nuit Princesse Première version. Princesse, nommez-nous berger de vos sourires. Stéphane Mallarmé. Princesse, appelez-moi : cette veille est sans fin De ne pas caresser la peau de votre joue Ni votre chevelure éternelle et qui joue Aux...
Entre Yasuri : Nanami Shichika : Nanami, qu'est-ce que tu fais? Tout un village est en poussière, De quel crime fait-il les frais ? Nanami : D'aucun crime, pourquoi, mon frère Attendre qu'on m'ait outragé Pour, d'un coup sec, ôter la vie? Non, ça m'a...
RIRE Androllaman. Moi je dis qu'il faut rire, et tralalalalère ! Au sein des gens masqués par un profond malheur ; Oui, je ris sans raisons, c'est bien le seul salaire Qui puisse contenter mon esprit au labeur ; Je ris du deuil ultime et je ris de colère...
La fille penchée. Fais, comme moi, trois pas en arrière et retourne Toi... valse ! - Le parquet de tec ne craque pas - Reprend-toi, ma déesse, avance de trois pas Et rentre dans le rêve unique où je séjourne ! Le monde a trop duré... Saute que je te porte...
Rappel : Stéphania remeat. Quin recessit... On s'abîme... Au dessus de nous les oiseaux jasent... L'ombre des ailes noie peut-être pour toujours Nos rêves crus et nos cris dans l'eau de ces vases Étouffant nos deux cœurs dans le même velours... L'orgue...
Bitches. Par Sunzhine. Nous, pour leur gros chagrin, nous invoquons la chair Sur cet élancement du galbe de nos jambes : Ces deux aimants odieux où leur regard se perd, Magnétisé, puis d'un coup se révulse et flambe ! Toutes les rues où nos célestes escarpins...
Ayanami Rei. Ô reine Ayanami gavée d'analgésiques Combien de sang choira durant ta mission ? Tu sembles morte (un peu)... Serais-tu nostalgique De l'enfant charcuté que tu fus ? Dérision Biblique que ta vie, ô déesse anémique ! Tu pars le glaive au poing...
Spleen sans idéal. Par Unquiet Spirit Pour apprendre à m'aimer tu liras mon poème Et tu verras que rien, vraiment, ne m'a sourit ; Je ne respire pas bien, comme atteint d'œdème, Et repu tel un roi je reste mal-nourri. Tu sais, je marche seul par amour...
Quatrième heure : Les marais - Du juron - Le sauvetage - Elle s'appelle Jeanne - Sur la tyrannie - Un peu de sexe - L'arrestation. Jack est dans un marais. Il s'enfonce à moitié. Il est ivre. Sa situation actuelle est absolument inexplicable. Ivre tout...
Ma meilleure amie. Je serai là Toujours pour toi Et blablabla... Lorie. Amie aux doigts si chauds, ô fleur endolorie ! Voici le bouquet d'herbe océane que j'ai Cueilli, scaphandrier, sous les lunes de Mai Édifiant sur l'onde un faisceau de féerie. Barbant...
Les enfants de la nuit Les autres N'attendre que la nuit les yeux écarquillés Sur mon ample tristesse ornementée d'un rire ; Ayant surpris les mannequins déshabillés Jusqu'à l'écorchement, baignés dans le délire ; L'amer délire qui fait les derniers barbares....
La noyade des amants. Du café toujours mais un peu plus de sens. Par Scheinbar Prise à la gorge la fille en deuil de Téthys Ne nage plus, ne nage plus... Fort du délice Que procure l'orage accompli l'autre fils De Wotan éborgné dans l'abîme s'immisce......
Le sein. Par Eddie Zato. Très érotique un sein d'amazone où N'est jamais la main qui tire la flèche M'aveuglerait presque ou me rendrait fou S'il était réel... Un sein qui se lèche... Un sein qui n'allaite aucun enfant roi. Unique et sublime ; on dirait...
L'allumeuse. Par Kamster Quand je défleurissais encore un printemps vert, Que le croissant de lune était plein de tristesse La germe dansante a bourgeonné puis ouvert Tout un bouquet cru de faunes et de diablesses : Orchestrateurs puissants des hosannas...
L'invention des pantonymes : Mais avant de le mettre dans une phrase continuons sur notre pantonyme isolé, et très utile. Car, par sa structure, il contient ce que montre la langue en même temps que ce qu'elle masque (organe-obstacle). Comment ça s'invente...
A cup of tea ? Servez-moi du thé, muse, aux zestes de gingembre, Et de l'orient profond emplissez cette chambre Où, tout petit poète, isolé, j'entreprends De tresser aux candeurs divines des lys blancs La fleur de ma tristesse et la fleur de mon âge....
Neuvième heure De l'influence des gambas-Something We Africans Got-Ce qu'est une bombe-Papa Huître est un lutin Terre mielleuse et natale de la petite Heidi ! vertige ininterrompu du jet d’eau genevois ! scintillement des montres diamantées sur velours...
Les vierges. Ceux qui saignent du nez quand tout est féminin En se tâtant la bosse innocemment saillie, En se grattant le joue, en se frottant la main, L'esprit bouleversé par d'étranges saillies, Qui transpirent un litre en mâchant un crayon Avec les...
Sixième heure Arrivée de la négociatrice - Angoisses freudiennes - Métamorphose - Piège - Ils ont eu Jack. Une buse fend l'azur au dessus des épicéas. L'ambiance est caniculaire. Marine Picoléao descend de sa twingo : « -Ah mon dieu, quelle galère ! J'ai...
Où sont les guerriers ?
Où sont les rois?
Où sont les orgueilleux qui prennent le trône quand on les croit ?
Sofiane.