Les vierges.
Ceux qui saignent du nez quand tout est féminin
En se tâtant la bosse innocemment saillie,
En se grattant le joue, en se frottant la main,
L'esprit bouleversé par d'étranges saillies,
Qui transpirent un litre en mâchant un crayon
Avec les yeux rivés sur telle callipyge
(L'enfant inaccompli meurt aux derniers rayons,
Avec le songe plein de tétons qu'ils érigent)
Ce sont les bons garçons de leur mère adorée
Qui laissent quelques mers blanchâtres à l'orée
Du jour dans les draps propres qu'eux seuls ont connus ;
Ceux-là je les salue -et d'une main puissante !
Ils n'attendent, au fond d'eux, que la plus aimante
Devant laquelle ils ne sauront se montrer nus.
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