Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:53

Quatrième heure :

Les marais - Du juron - Le sauvetage - Elle s'appelle Jeanne - Sur la tyrannie - Un peu de sexe - L'arrestation. 

 

MaraisSansPersonne.jpg

 

Jack est dans un marais. Il s'enfonce à moitié. Il est ivre. Sa situation actuelle est absolument inexplicable. Ivre tout peut arriver : il est embourbé dans un marais, il pourrait être en train de manger des ramens tonkatsu à Osaka – mais je n'aurais pas pu suivre.

J'ai mis un temps fou à le rattraper ; le dernier post date du 28 juin 2010, 8 mois... Un quart d'heure dans la vie de ce personnage.

Et il brasse et il jure :

« Sur la cravate du petit neveu ! Qu'ils aillent frapper la tête de leur mère 90 minutes contre un mur en béton armé ces fils de pute de roseaux !

Puis :

De leur mère la pute empalée ! »

 

L'inventivité de ses jurons allait de pair avec son contrat avec le diable : un sabot et un talent quasi inutile à part chez les gens violents pour le prix d'un sabot ! C'était la promotion du jour.

 

« Les genoux de ta grand-mère sous un rouleau compresseur, là ! dégage putain de crapaud200px-Profanity.svg de ton cul poisseux ! Mange tes morts les lépreux ! Va bouffer de l'uranium ! Et toi qu'est-ce que t'as la boue ? J'te bute moi ! J't'enterre dans une cité sous-marine et j'dis à tes parents qu'tu te prostitues pour du Viandox dans une ruelle du Texas ! Qu'est-ce qui t'arrive ? Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Oh ! Sa race maudite par une pute de branche ! D'où tu m'reviens dans la gueule ? Vas-y là ! Où je suis ? »

 

Jack est désespéré. Et perdu. Ce qui ralentirait beaucoup la narration s'il n'était pas sauvé par la fille dont j'ai parlé précédemment. -Jack et moi ignorons son nom, d'où ce dialogue :

 

« -C'est toi Jack ? Demande-t-elle en le sortant du bourbier.

-Oui merci, euh... beaucoup !

-De rien, tu peux m'expliquer ?

-Oh... Non. Je suis un peu sec là, ça risque d'être chaud... La pouffe s'attendrit, elle croit que le destin les a rejoint. Jack reprend :

-Mais dis-moi t'habites loin, machine ? »

 

Quelle mégarde. Machine s'offusque : moi c'est Jeanne et va te faire foutre connard ! Elle commence à partir.

Néanmoins Jack est un félin de la pire espèce, de ceux qu'on ne peut pas détacher du regard, non pas de peur d'être tué mais pris au sortilège de la fascination ; qu'un seul être contienne à lui seul autant de montagnes de cadavres semble impossible. Impossible de l'impossibilité que revêtent les merveilles.

Jeanne n'en retrouvera jamais un comme celui-ci, il n'y a pas deux phares d'Alexandrie.

Et avec un « Jeanne, attend » il ne la fait pas attendre mais revenir au pas de course. Les tyrans comme lui enchaîne sans autre maillon que leur capacité à provoquer soit la détestation pure soit l'amour pur soit les deux. Jack est de ces tyrans qui ne veulent pas entendre parler de pouvoir.

 

Pourtant il se fait ramener chez elle et il la bouillave comme si elle devait en mourir. C'est toujours comme ça qu'il fait. Elles adorent.

 

Mais Jack a tué un paquet de flics et de civils en trois heures. On entend donc un « Rendez-vous, vous êtes cerné ! » qui n'arrête pas directement Jack dans son élan charnel. Il termine et prend une douche avant de porter un tant soit peu attention à l'arrestation la plus spectaculaire de la décennie, qui le concerne de prime abord...

 

equipe.jpg Réplique culte : Tiens, tiens... on dirait qu'on a de la visite...

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

S
<br /> Eh beh, quel portrait ! Parfaitement rendu ! Toute mon amitié.<br /> <br /> <br />
Répondre