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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 23:35

Déviations sur le deuil privé et la vertu publique.

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Pain et Konan

 

Tais-la... Ne dis pas trop ta douleur à mes yeux...

Toi l'avoué vaincu qui disperse ton âme.

Suis-je la griffe, et longue, ami suis-je la lame

Qui gonfle de poison ce cœur débile et creux ?

 

Non ! Je ne suis non plus le cerbère des limbes

Où tes vagues trésors dorment ensevelis ;

Non plus, décidément, au ciel de tous les lits,

Ton plus vieux cauchemar mutilant des corymbes.

 

Garde tes larmes pour je-ne-sais-quelle épouse

Qui voudrait d'un enfant ne parlant que de morts

Ou bien qui vomirait elle aussi des remords !

 

Ou trouve des amis pour pleurer en partouse !

Mais, par pitié, tais-la, devant moi, ta douleur :

Ce matin m'a levé d'une excellente humeur.

 

*

 

Une sorte d'Achille en Dolce Gabana,

Les cheveux sous acide ou sous amphétamines,

Pavoise ; il a gagné récemment un combat

Contre dix gringalets en forme d'étamines.

 

C'est qu'il les explosa, ces poètes en herbes

(loin des Maïakovski) qui miraient sa nana !

Ainsi sont devenus les athlètes imberbes...

Ils périront, bronzés, vers Copacabana,

 

De trop de mojito, d'arrogance et de sexe.

Et leur esprit concave amoureux de convexe

Parmi le sable blanc, lourd, ira s'enfoncer...

 

Moi, seulement muni du présage annoncé,

Je me rappellerai de leurs coups en système

Quand mon esprit planeur rejoindra l'eurylaime.

 


 

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Eurylaime rouge et noir.

 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 13:11

 

Hitei Hime.

 

 

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Hitei que l'on ne peut qu'aimer !

Toi qui souris au dieu funeste

Quand ta gorge vient parfumer

Le charnier, ou ce qu'il en reste :

 

Ta victoire ! Quand tes cheveux

Plus longs que toi, dans la rigole

Rougissernt, c'est toi que je veux ;

La cruelle, la fière et folle !

 

Tes cheveux blonds, mauve parfois,

Dont le bout, je l'ai dit, est rouge

Pour les humer combien de rois

Dois-je tuer ? Cet humble bouge

 

Où résident les Maniwa

Faut-il pour toi que je le flambe ?

Toi qui jadis me raviva ;

Tuer sera mon dithyrambe,

 

Toi qui m'a reconnu vivant

Alors que j'allais dans les limbes :

Sur ton futon, sur ton divan

Que d'horreurs muettes te nimbent !

 

Du cellier, aux purs aguets,

Je veille et surveille et m'apprête

A t'obéir et tu le sais :

Comme j'aime viser la tête.

 

Avec ton éventail, d'un coup

D'ailette, tu damnes ou toises,

Et le Japon connaît le coût

Des manières discourtoises.

 

Tu t'éventes sous l'hinoki,

Belle princesse du massacre

Dont l'œil calme autrefois acquit

La teinte blême de la nacre.

 

Ta fine main en mouvement

-Jolie, ô combien jolie !-

On dirait une main d'enfant

Par le velours dix ans polie.

 

Dans ton grand yukata royal,

Paisible sous l'ombre de l'arbre,

Quel plan sadique et déloyal

Gigote en ton esprit de marbre ?

 

Peu m'importe, princesse Hitei,

Si je dois plomber le soleil

Pour te plaire ! Je suis ton homme ;

Emonzaemon te suis comme

Ton ombre depuis son réveil !

 

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Emonzaemon armé d'Entou Jyuu.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 06:45

Papillon

 

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De ses deux ailes inutiles

Sur la mer... disons de Dirac

Il vole, ses kunais rutilent,

Stoïque devant le ressac.

 

Il marche ainsi jusqu'au rivage,

Un ninja par épaule, il va,

Afin d'épargner toute nage

A ses collègues Maniwa.

 

En premier part Maniwa Mante

Religieuse aux ongles d'airain ;

Il dit qu'il vivra, qu'il leur mente ?

Ce n'était pas de son dessein.

 

Mais quand ses ongles, vers sa bouche,

Viennent briller il comprend,

Lié par la corde à la souche,

Que c'est son dernier instant.

 

Plus loin les deux autres s'affolent :

Maniwa Mante était si fort !

Son nom tonnait dans les écoles

De shinobi du sud au nord !

 

Mais quel-est donc cet adversaire ?

Papillon, avisé, d'un bond,

Désireux que son œil éclaire

Son corps, son visage et son nom

 

Va, car sentant le drame poindre.

Et le tueur n'en est pas un ;

C'est une tueuse ! A l'air moindre,

De faibles battements au sein.

 

Papillon, tel chaque collègue,

Meurt de sa technique, en mourant

Il repense à ce peu qu'il lègue,

Lui revient le rire, un instant,

 

De Maniwa Mandarin, belle

De ses rêves depuis petit.

Son grain de beauté l'ensorcèle

Une ultime fois dans la nuit.

 

Ils s'aimaient, au cœur de la guerre,

Étant eux-mêmes grands guerriers,

«Un  peu d'amour est nécessaire »

Se dit-il, les deux yeux vrillés :

Cet insecte qu'aima l'oiseau,

Au cœur cinq trous fins en biseau.

 


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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 06:36

Katanagatari

Il se peut que ceux qui n'ont ni vu ni lu ce manga n'y comprennent rien, mais mon but n'était de raconter à nouveau l'histoire.

 

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Au fil envolé de l'acier

Qui sur l'enclume en fumant danse

La mort d'une aile a remercié

Shikizaki Kiki l'immense.

 

Par mille on dit naquirent ils,

Prototype par prototype

Qu'il fondait au feu des exils,

Du tabac bizarre à la pipe.

 

Mais les milliers étaient essais

Vains seulement, presque les mêmes,

Puis naquirent de cet excès

Les douze katanas suprêmes :

 

- Soutou Kanazuchi du poids

Dévastateur d'une montagne

Anéantit en une fois,

Brisant le peu d'os qu'il épargne ;

 

- Outou Nokogiri laissé

Dans sous fourreau, par retenue,

Est apte, sans gène, à blesser

Mais tuerait par sa lame nue ;

 

- Zentou Namakura plus vif

Que Fujin et Raijin ensemble

Découpe en huit morceaux l'esquif

Avant que le fleuve ne tremble.

 

-Bitou Kanzashi presque humain

Se balade vers la lumière,

Et le katana dans sa main

Tranche de face et par derrière ;

 

- Zokuto Yoroi protecteur

Orne d'une armure celtique

De la phalange ultime au cœur

Son maître - il devient métallique,

 

- Zettou Kanna banal de loin

Mais dont la teinte est du plus sombre

Subrepticement a le soin

De planter en sortant de l'ombre ;

 

- Hakutou Hari blanc, plus blanc

Que de Sabi la chevelure,

Fend l'univers dans son élan

Enroulant le ciel en pelure.

 

-Entou Jyuu vomit du plomb,

C'est le seul sabre avec gâchette,

Il va directement au front

Jusqu'à ce qu'un cerveau l'arrête.

 

- Sentou Tsurugi de partout

Se cueille sur le champ de guerre,

On le jette, on s'en contre-fout,

On le relâche, on le resserre ;

 

- Akutou Bita, ce poignard,

Dans la chair du manieur se plante,

Étendant jusqu'à son regard

Ses racines comme une plante.

 

- Seito Hakari, pourtant

Sabre bien fignolé du maître,

Fait, car sa lame c'est du vent,

Que le combat ne peut pas être ;

 

- Dokutou Meiki dans le sang

Du manieur redonne vie

(Celle du manieur cessant)

Au grand maître à l'âme ravie.

 

Shikizaki Kiki revient

En effet dès que, dégainée,

La lame fait un va-et-vient

Dans la main glauque, empoisonnée.

 

Que veut-il de ce renouveau ?

Combien de morts un sabre vaut ?

 

Voici pour vous quelques piècettes

Où tombent cheveux, noms et têtes.

 


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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 05:24

Fragments du chant de la lune :

 

Sélénienne une nuit blanche

Me rappelle d’où je reviens :

De nulle part et seul, étanche

J’écris ma mort : le mot Destin.

 

 

[...]

 

D’où viens-je ? Suis-je, au fond, de la lune le môme

Ou du néant le père ? Et suis-je, simplement ?

Nul Nadir aujourd’hui ne répandra son dôme ;

C’est la réminiscence… un horrible moment

.

[...]

 

 

Car il faut réfléchir, en cette veille il faut

Ne pas sombrer dans la rage sentimentale,

Il faut, serein, cerner cette force mentale

Où se moule l’objet qui domine la faux.

 

 

[...]

 

Ma mère, sainte alors, me fit naître sans doute

Au terme des neuf mois les plus précautionneux

Dont l’humain est capable, une vie est en route ;

Le sentier se trace en pavage cotonneux.

 

[...]

 

Lancinante une berceuse, un

Mobile évasif tournoyant…

Le bébé chiale et sa maman

L’apaise de sa voix de lin.

 

Potelés, idiots, ses deux bras bougent, il

Est un orphelin nu. D’Orphée l’aller-retour

Est fait : le paludisme a convoité ses jours

Mais il a survécu ; les dents contre le fil.

 

[...]

 

France ! Ô sacre de soie qu’être ton citoyen !

Royaume millénaire et neuve république

J’approuve ton histoire et d’un salut publique

Je te sacre de vers et t’offre mon seul bien.

 

Mais ce fut difficile : être malgache est noble

Autant qu’exotique et je voulais l’exception

Que je ne sus trouver dans l’orgueil d’un vignoble

Ni dans le feu gravé du mot Révolution.

 

L’échec amoncelait son suicide latent

J’étais un apatride à la poitrine en deux

Tranchée. Qu’étais-je ? Un gosse aux mots couverts de bleus

Que partageaient deux, trois disciples de Lacan.

 

Exceptionnels, on voudrait

L’être tous… Est-ce donc stupide ?

Un jour s’élever loin du trait

Car d’un je-ne-sais-quoi cupides…

 

[...]

 

Nulle caresse, amante apte à tresser le crin,

N’aura raison du sang que versent mes œillades,

Que ton cœur de cristal retourne à son écrin

Et ton visage en fleur aux rives des naïades.

 

[...]

 

Je sui le Dépourvu, le Seul, le Décimé,

Le mendiant d’Amour à la gorge pendue.

 

Tout est mort, tout est mort ; et l’enfance et le vent,

Sont emportés au loin, dans le néant suprême.

La nuit s’est achevée sur mon orbite blême

Mais ne me rendez pas ce que j’avais avant.

 

 


 

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 05:09

Les amis :

Toutes ressemblances avec des personnes existantes seraient totalement fortuite ; à prendre comme le monologue à Sarah : ma soeur n'est pas morte, quoiqu'elle essaie elle n'y arriverait pas.

(de toutes façons aucun n'est venu sur ce blog et n'y viendra jamais, à part pour voir comment je parle de lui)

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Par nunoramos0

 

 

Pour enchanter ces vers j'ai trahi mes amis

Car il n'est que le muse à la porte des phrases

Ni pouce de parents ni lèvres d'ennemis

Et pourtant je les aime au fond des antiphrases.

 

Il ne fut pas pour eux tout le cœur que j'ai mis

A ranger, par saison, mes bouquets dans leurs vases

Ni pour eux le Walther ni le crime commis

Par mes vices ôtés des plus diverses vases.

 

Amis qu'ai-je gagné dans les bars d'Annecy

Sans perdre un seul instant Calliope de vue ?

Je n'étais pas heureux ; j'étais à ma merci.

 

Je n'étais pas heureux depuis l'idylle lue...

Vous vous voulez plaisants ? Laissez-moi mon plaisir,

Je n'ai, pour être heureux, que ma plume à saisir.

 

*

 

Puis je ne vous dois rien, que m'avez-vous donné ?

Lorsque j'ai lu mes vers et que vos fronts trop vides

Se sont baissé masquant vos baragouins livides

Amoncelés par votre esprit désordonné

 

Devais-je me sentir reconnaissant ? Prenez :

Le peu qui vient de vous je le rends, l'œil humide,

Dans ces sonnets amers, un jugement rapide

A la lecture et, sûr, je serai condamné.

 

Ingrat étiqueté par ceux qui m'ont banni :

« Poète ? Ce n'est rien donc c'est mieux qu'on le nie. »

C'était vos vœux pour moi ; vos vœux que j'interprète

 

Sans nul tort n'est-ce pas ? Qui vint au récital,

Sinon moi ? Mais qu'importe ! On est ou pas poète :

En face de son temps ; littérateur total.


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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 04:48

 

Il est sincère de dire à mes quelques lecteurs -mais ô combien de qualité (dit le lécheur de Santiag)- que je n'ai pas rien fait durant ce temps mort pour le blog et vivant plus qu'il ne faut pour moi. J'ai encore l'âge d'être égoïste, après j'aurai trop de cadets pour ne pas montrer l'exemple.

 

Donc comme mentionné précédemment je prépare un recueil, structuré en fatras. Je ne me soucie pas de sa publication mais de sa puissance (mot choisi) donc ce n'est même pas sûr qu'il soit commercialisé un jour. Mais il en a tout de même l'ambition.

Les choses devraient repartir dans des temps proches, aussi Le Nouvel Hippocampe, dont la formule me désespérait deviendra moins prolifique mais plus pointilleux. Explications prochaines sur le dit site.

 

Je dois donc des excuses aux poètes que j'ai abandonné après le souffle d'espoir que je prétendais apporter... Mais au moment de sa création je ne savais même pas que je faisais un recueil ; et je m'y suis embourbé corps et âme.

Mais tout repartira, c'est promis ; en mieux. Car sinon repartir ne sert à rien...

 

Pour ce qui est de l'Hippocampe Noir je n'ai rien écrit mais j'y publierai les textes que j'ai exclu du recueil. Car il est structuré, en fatras.

Et s'il est des gens que j'ai encore plus violemment délaissé c'est mes amis. A tort ou à raison...

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 02:25

Texte exclu de mon recueil ; je trouvais l'idée bonne mais arrivant trop tard après Nietzsche, la forme n'est pas super non plus...

 

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Blason que portent les héros du manga Angel Beats.

 

 

Rebels against the god au fanion ruisselant

Du rouge qu’épanchait ce monde jadis notre !

Dieu, nous avons saigné par le cœur et le flanc

Pour approuver le sang d’un invisible apôtre ?

 

Dieu, nous avons bouffé la mort à sa racine

Et le drame à sa cime, en larmes arcboutés,

Pâlots, strictement nus, sortant de la cantine

Pour rejoindre un cageot d’ébène velouté !

 

Quel parent s’en alla, seul entre nos phalanges,

Au front poisseux des pleurs que nous lui réclamons

De n’être pas mort pour lui ? Combien de démons

Naquirent du magma dès la chute de l’ange ?

 

Puis nous avons priés, ne voulant, dans ces sables

Mouvants de la détresse, achever la folie,

Le terme du désert en rêve : on a finit

Par s’abreuver toujours au drame intarissable.

 

Mais nous avons prié, parier comme Pascal,

Mais les spectres étaient plus nombreux bien qu’à force

Nos pleurs se sont taris, nous moulûmes l’écorce

D’un alliage compact de désespoir fatal.

 

Et, lieu de pendaison, le saule où réfléchit

L’homme à tout son fatras nous ouvre par coutume

Son ombre où, bouillonnant, l’ogre de l’amertume

Se repait – ténia !- du mensonge saisi !

 

Tu dis : C’est votre faute en nous voyant noircir

De ton ciel et ton doigt pointé nous écrabouille…

De notre faute aussi les douleurs de la chtouille

Et les rois meurtriers dignes de ton désir ?

 

Notre faute l’humain trimballé dans les âges 

Avec son petit poing, son cœur et sa logique ?

Sommes-nous d’éther ou sommes-nous biologiques ?

Sommes-nous sans talent, thaumaturges ou mages ?

 

Ce que nous voulons, Dieu ! Nous sommes alchimistes

De nos mains naissent feux, faunes, homonculus,

Rebels against the god ; nous n’obeissons plus :

Nous créons des jouets pour nous rendre moins tristes.

 

Nous excavons l'aven qui brise le chemin ;

Humans higher than god. Jouet ? Tu en fus un.

 

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 04:50

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Par CaptainDammit.

 

 

Il y a cet étang près de l'Arakawa

Où le flot azuré secoue la menhyante

Sur l'amphibien son d'une anoure brillante

Qui, peut-être lassée, égraine le croâ-croâ.

 

On ne peut s'y baigner, ceci se sait sans loi,

Ni même sur la rive embrasser la charmante

Demoiselle à vos bras, ni descendre la pente

Pour tâter l'eau ; dès lors il se peut qu'on se noie.

 

Il se peut qu'un kappa vous attrape un mollet,

Mi-homme mi-tortue, une assiette au sommet

Remplie d'eau, des cheveux autour comme une coupe

 

Au bol. Il se peut qu'un kappa tue votre enfant,

L'aspirant par l'anus ses organes en soupe.

Près de l'Arakawa le calme est à l'étang.

 

 


 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 16:17

 

 

Brigitte… un nom qui te va mal !

Et un corps flasque et la cervelle

Légère comme un siroco

Mais Brigitte ô toi ma poubelle

Au style avoué de rococo

Je t’aime et c’en est infernal !

 

 

ugly by Nutthead

Par Nutthead.

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