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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 01:21

 

 

Krueger_by_tiamat9.jpg

Par tiamat9.

 

Le songe étatisé sous le joug de Krueger

Je sue et l'eau du vase est la même qui fuit,

Le sommeil et la mort et la terre et la pluie

C'est tout ce que je veux sans calme ni fureur.

 

Pourtant les tempes zen du Bouddha Gautama

  Luisent dans la chambrée où son front se renverse,

Il est comme un bombyx que le fer blanc traverse

Sur un fond érodé que la pointe entama.

 

Et puis je pleure un peu car c'est vaste et morose

Le deuil, le deuil du deuil... Et j'en pleure et j'en cause

Avec la feuille et l'air plus qu'avec un ami.

 

Le sommeil tarde ou fuit quand Krueger sur le rêve

Impose son joug. Zen tel qu'un Bouddha démis

Je ne peux concevoir les lignes d'une trêve.

 

 


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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:53

 

 

 

 

 

 

Pétri d’orgueil un moine annulant sa tonsure,

A changé de rayon pour méditer des plans.

L’amplitude du songe a posé sa morsure ;

Le lotus d’Osiris ondule sur le temps.

 

Le barbare lépreux aux muscles d’épluchure

A bu sa vie de sel aux lèvres des amants.

L’orgue machiavélique a trouvé sa posture ;

L’internement du ciel outrage le printemps.

 

Le prince dépendant de sa seule nature

A bizarrement su d’où poussaient les chalands.

La jungle c’est la voix d’une foule immature ;

La jungle c’est un monde où règnent les écrans.

 

L’étêté qui git là, noyé de pourriture,

A tué, pour rire, un de ses soixante enfants.

La discorde a déplu par trop de démesure,

L’homme est un banc lâché dans le nœud des courants.

 

Un ange dont le nom incarnait la blessure

A trahi, tour à tour, un total de cent clans.

Vivre est un mauvais  goût que le suicide épure,

L’hypochondriaque a capoté ses élans.

 

 

 


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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:39

 

Alban élava sal léger

Sénevols rétive annotât

Talpa séton son à l’état 

Enéma snob euh éroder.

 

Nopal ogre mon aborné

Noçât ces sados réunis

Engager tresser tec amis

Sima cet ressert regagné

 

Sinuer sodas sec tacon

Enroba mon ergo lapon

Redore hué bons amène

 

Tate là nos notes aplat

Tâtonnât éviter slovènes

Regel las avale nabla.

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:38

 

Si Simone réussit…

 Servi, lu

 Part sec canot

 Tournoi

 Latte

__

Et :

 Talion

Ru

 Otton  

Accès trapu

Livres

…Tissu

Ere

Nom  Isis.

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:27

 

L’été lia, castra pali ;

Rabat en Neïre aime mac.

 

Lèse idem us sa noce, lac,

Elle sévi, loti déni,

Mon ami lunette et épi,

Ciel ! Le mort se sait âme - crac !

 

Car  ce Matias est rom elle,

 Ici, pète et te, nu, lima.

Nom inédit Olive-selle.

 

Caleçon assume diesel.

Came mi-aérienne ta.

Baril à part, sac, aile tel.

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:26

Aux cieux flamands l’aléatoire

Inanité saucissonnait

Le gardien du purgatoire,

Sa femme et ses filles de lait.

 

Paladin démuni de mine

Au champ incestueux, les faux

Narguent Popeye et Adeline

Emportés dans le blé des flots.

 

Puisse ta vergogne, ogre, aller,

Aller, aller, aller lascive

Sous cette demeure passive

Du fuchsia sénégalais.

 

Presque ! Et toujours ! Preste, un dandy

Murit ou fane c’est selon

Ce que réclame votre envie

Et l’innocence des melons.

 

Presque ! Et toujours ! Papilloté

L’hallali fend l’ocre nervure

Et la sou-soupe et le mercure

Du navire pas piloté.

 

Presque ! Ottomane, une Orion

Éclate dans l’amer espace !

Tout est vain, nul, tout meurt, tout passe :

L’humanité, les oreillons…

 

 


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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:17

The_birds_by_nbknew.jpg

Par ~nbknew

 

Et l’oiseau d’anthracite envolé du chemin

Picorait la couleur de la perle aurorale…

Quel Tokugawa vint unifier, d’une balle

A la tempe, le règne ouvert du beau matin ?

 

Luthier que la faim damnait, les gargouillis

Au bide et l’être aimé si loin de ta souffrance,

Tu tracassais l’étang où boivent, en errance,

Les vieux oiseaux léguant leurs derniers gazouillis.

 

Et merle, par le noir qui fait hurler ses plumes,

Un autre oiseau lançait l’apanage du jour ;

La sonate intégrale -ou le chant des enclumes-

Sur un amélanchier achevant son contour.

 

Au cou q’Ubris bénit sa majesté le cygne

Altière décolle et, par là-bas s’en va…

Là-bas c’est l’antipode au-delà de la ligne

De feu : C’est le berceau d’où le ciel se leva.

 

D’où l’ahurissement puise sa tragédie 

Tel palétuvier qui fore dans l’éther

Les racines enflées d’un autre paradis

Auprès de l’angle mort où se couche la terre.

 

Toi, l’hypocondriaque ornithologue du

Square, il vole là-bas un condor endémique

Qui, du bec, rend à chaque âme errante son dû 

Sitôt qu’elle a passé l’antichambre cosmique.

 

J’en reviens à l’oiseau d’anthracite oublié

Mangeur d’aube en joyau d’un trait de langue. Ô l’Aube !

Digérée dans sa panse avec son or plié…

Il faut cueillir le fruit vert avant qu’il ne daube.

 


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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:11

Ceci est une seule strophe dont chaque vers peut-être interchangé avec le vers qui tient la même place dans sa variante. C'est pas clair... C'est un clin-d'oeil à Queneau quoi !

 

 

La foudre que je tiens, vive autant qu’un python :

Elle brûle mes doigts noircis par sa caresse,

Je n’attends pas la mort engourdi de paresse

Pour que tombe, rompu, le monstre de béton.

 

Dans mes mains, s’énervant, vit la révolution :

Elle est prête, fin prête, et lourde de détresse,

Et je m’en servirai sans faille ni faiblesse,

Pour que l’oligarchie se vide d’un poumon.

 

Je porte du paria la poussière à canon :

Elle palpite, elle est avide de prouesse,

Et de toute étincelle elle est demanderesse

Pour briser chaque chaîne, et maillon par maillon.

 

La pierre est dans le poing, le climat est au bond :

Elle s’acharne à dire : « un peuple entier te presse ! »

J’en ferai bonne usage, et que cet ordre cesse

Pour que l'or-empereur comprenne sa leçon.

 

Imbécile, j’escorte une furie sans nom :

Elle est incandescente et sublime diablesse,

Je la garde et j’attends ; c’est comme une promesse,

Pour faire éclore la justice aux yeux de plomb.

 

J’ai comme legs la flamme aux teintes de passion :

Elle est étanche au deuil, aux rires, à l’ivresse…

Je ne l’oublie donc pas, je l’offre à la jeunesse

Pour que s’ouvre, rougi, l’œil niais du mouton.

 

Ma rage est esthétique et n’orne aucun fronton :

C’est celle d’une masse encombrée de bassesse

Je la donne à qui veut, avec grande allégresse

Pour que les titans d’or se voient courber le front.

 

La lame d’argent brut qui perfore le son :

Elle est notre, mais à qui la première adresse ?

Je l’utiliserai sans prélude, sans messe,

Pour que le dominant mange de son bâton.

 

La mitrailleuse à cent-mille coups en dit long :

Elle est tous les reclus que ce monde délaisse

On la prend vite main - quand on sait qui l’on blesse -

Pour arracher le masque et la contrefaçon.

 

La  fleur de ma colère est proche d’être tronc :

Elle est avide de sang, quoiqu’il n’y paraisse,

J’attends l’évènement, son choc et sa vitesse

Pour unir dans la lutte agathois et breton.

 


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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 07:57

 

I

T’ai-je emmené Sarah, mes deux mains dans les tiennes,

Où la lavande est d’or ainsi que son parfum

Un mois d’aout esseulé  loin de l’astre défunt

Qui pousse, dans nos dos, le crin ranci des hyènes ?

 

Il me semble, Sarah, que les valses de Vienne

Nous les avons dansées, parmi  les ormes nains

Dans la jungle soyeuse où crèvent les matins

Comme des bulles bleues avant que midi vienne…

 

Des lieux sans nom ni but j’en fréquente en myriade !

Engloutis, oubliés, noyés dans la triade

Où sans cesse égarés dès la mort de l’enfant…

 

Mais, Sarah, sur ma carte où les croix se confondent

Ils sont notés, chaque aube a vu noircir  ce plan

Par des coordonnées ou par des longueurs d’ondes.

 

II

Donc Sarah, sœur unique à l’épaule de mère,

Nous irons, si tu veux, à dos d’aigle royal

Habiter le palais tout vêtu de santal

Où logeait le roi vain d’une race éphémère !

 

Pour y déguster l’os acide du mystère

Et le sang foudroyé du temps morne et fatal,

Qu’importe d’être pris par les sept bras du mal :

Quand nous serons repus nous quitterons la terre !

 

Mais là-bas ! Seulement ! Là-bas ! Sarah je veux

Voir tes yeux éblouis ! Je veux revoir tes yeux

Ornés par la tendresse autant que la lumière !

 

T’ai-je blessé, Sarah, pour te voir au lit blanc ?

Blanc pareil à ta peau  qu’une fine poussière

Poudre. Où pourrais-je aller ? Sans toi ; que vaut mon plan ?

 

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 06:52

Cas de conscience :

 

 

 

Va, vis et deviens, mon frère, la cité,

Haïe ou lieu d’orgueil, c’est toujours un mensonge 

Crédible… un pâle enfer : un lendemain de songe

Laissant à plus d’un brave un front bas, dépité.

 

C’est un rouage creux mu par l’éternité :

Si l’un meurt l’autre aussi, le cycle se prolonge…

Puis meurt celui qui tient la paroi qu’elle longe

Car la brume d’Aya tue vite, en vérité.

 

Caroline en sommeil dans l’angle d’une cave,

Coupée et recoupée, emporte son lot d’âmes…

 Hélène (pas de Troie) repeint le macadam

 

D’hideux défigurés, tremblants – des puits de bave…

Et la haine ? Et l’argent ? Tant de scènes du drame !

Va, vis et deviens, marin quitte l’épave !

 

6bad639007feff7d.png

Par dotgfx

 

 

Reste, frère, parmi ceux qui furent tes frères

Tu n’iras nulle part sans les murs qui t’entourent ;

A la lune levée la vie reprend son cours,

Ne sommes nous pas biens : nous qui sommes mystères ?

 

Nous sommes au-delà de tout un règlement,

Pourquoi quêtes-tu donc un enclos loin du tien ?

Ici tu es un homme, ailleurs tu es un chien…

Que me dis-tu travail ? Tu sais d’où vient l’argent !

 

Pour sortir il faut être à un peuple semblable

De la tête aux pieds… De la tête ! entends-tu ?

Nous sommes nés suspects, au moins condamnables

 

Aux yeux des autres. Je te dis qu’il faut te taire

Ailleurs : tu peut-être ouï, mais dès que tu t’es tu !

Reste, frère, parmi nous qui sommes tes frères !

 

 

 

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