Pétri d’orgueil un moine annulant sa tonsure,
A changé de rayon pour méditer des plans.
L’amplitude du songe a posé sa morsure ;
Le lotus d’Osiris ondule sur le temps.
Le barbare lépreux aux muscles d’épluchure
A bu sa vie de sel aux lèvres des amants.
L’orgue machiavélique a trouvé sa posture ;
L’internement du ciel outrage le printemps.
Le prince dépendant de sa seule nature
A bizarrement su d’où poussaient les chalands.
La jungle c’est la voix d’une foule immature ;
La jungle c’est un monde où règnent les écrans.
L’étêté qui git là, noyé de pourriture,
A tué, pour rire, un de ses soixante enfants.
La discorde a déplu par trop de démesure,
L’homme est un banc lâché dans le nœud des courants.
Un ange dont le nom incarnait la blessure
A trahi, tour à tour, un total de cent clans.
Vivre est un mauvais goût que le suicide épure,
L’hypochondriaque a capoté ses élans.