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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 03:46

Believe it or not i'm walking in the sky.

 

 

Marcher... Distinctement sur le sable du nord

Et du sud imbriquer la trace matérielle

D'un pas surhumain -telle éternelle kyrielle

De pointillés luisants sous les nuages d'or.

 

Aller là-bas où les beaux baoulés comprirent

L'hymne ocre de la terre au socle des forêts.

Aller, s'il faut aller, vers cette palmeraie

De baobabs branlants où des guépards conspirent

 

A des règnes divins plus dignes à leurs yeux

Que le domaine hideux des brousses désolées.

Aller vers l'océan où les tortues ailées

Squattent dans les remous qui violentent les lieux.

 

Je suis un marcheur noir aux semelles plumées,

Honnit par Mercedes ; amoureux du sol pur

Qui ne connut jamais ni le pneu ni l'obscur

Pétrole qui naît de tyrannies assumées !  

 

Aller pour le voyage en flammes revêtant

L'apparat d'un exil semblable à la naissance.

Marcher pour se guérir, marcher : convalescence

Dont mon cœur a besoin tant le monde est méchant.

 

 

 blackout walke by N J N BerlinCracker

 

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 07:08

 

Les enfants de la nuit

Les autres

 

 

N'attendre que la nuit les yeux écarquillés

Sur mon ample tristesse ornementée d'un rire ;

Ayant surpris les mannequins déshabillés

Jusqu'à l'écorchement, baignés dans le délire ;

 

L'amer délire qui fait les derniers barbares.

Je les ai vu tuer mon courage d'enfant :

C'était un jour d'orage en berne, sans amarres,

Où mon âme s'ancrait aux récifs couleur sang.

 

Ils regardent danser mon cadavre anonyme

Que l'infernale foudre a déjà calciné,

Pratiquants sans regret du péché pantonyme

C'est angéliquement qu'ils m'ont assassiné.

 

N'attendre que la nuit ouverte comme un gouffre

Où tomberont les yeux débiles des badauds

Ainsi que ce long jour de fer où mon corps souffre

De nourrir les lazzis plutôt que les corbeaux.

 

N'attendre que la nuit, tête entre les phalanges,

Car je suis déjà mort étranglé par des anges...

 

 

aNgEl_by_thepunnisher.jpg Par thepunisher

 

 

 

 

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 18:59

 

 

"Délaissez-vous l'amour au point de ne plus croire ?"

 Vociféra le prêtre, et c'est toute l'histoire.

 

 

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 18:34

Ma meilleure amie.

Je serai là

Toujours pour toi

Et blablabla...

Lorie. 

 

imaginary_friend___by_m0thyyku-d1p7qj5.jpg

 

Amie aux doigts si chauds, ô fleur endolorie !

Voici le bouquet d'herbe océane que j'ai

Cueilli, scaphandrier, sous les lunes de Mai

Édifiant sur l'onde un faisceau de féerie.

 

Barbant se lamentaient, à l'ombre des ferrys,

Les poissons de couleurs qu'un hameçon effraie...

J'ai plongé parmi les requins, peur de la baie,

Au regard carnassier d'éternels mal-nourris.

 

Et je t'offre, adorable amie et délicate

Fleur blanche, ce bouquet d'herbe pour revêtir

La pâleur de ta peau sœur de celle d' Hécate...

 

Éternelle amitié souhaite de revenir

Me jurer à voix basse en effleurant ma joue 

Que ce qui rompt un lien n'est pas ce qui le noue...

 

 

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 15:39

 

 

Il avait quelque chose de Georges Clownesque...

 

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:53

Quatrième heure :

Les marais - Du juron - Le sauvetage - Elle s'appelle Jeanne - Sur la tyrannie - Un peu de sexe - L'arrestation. 

 

MaraisSansPersonne.jpg

 

Jack est dans un marais. Il s'enfonce à moitié. Il est ivre. Sa situation actuelle est absolument inexplicable. Ivre tout peut arriver : il est embourbé dans un marais, il pourrait être en train de manger des ramens tonkatsu à Osaka – mais je n'aurais pas pu suivre.

J'ai mis un temps fou à le rattraper ; le dernier post date du 28 juin 2010, 8 mois... Un quart d'heure dans la vie de ce personnage.

Et il brasse et il jure :

« Sur la cravate du petit neveu ! Qu'ils aillent frapper la tête de leur mère 90 minutes contre un mur en béton armé ces fils de pute de roseaux !

Puis :

De leur mère la pute empalée ! »

 

L'inventivité de ses jurons allait de pair avec son contrat avec le diable : un sabot et un talent quasi inutile à part chez les gens violents pour le prix d'un sabot ! C'était la promotion du jour.

 

« Les genoux de ta grand-mère sous un rouleau compresseur, là ! dégage putain de crapaud200px-Profanity.svg de ton cul poisseux ! Mange tes morts les lépreux ! Va bouffer de l'uranium ! Et toi qu'est-ce que t'as la boue ? J'te bute moi ! J't'enterre dans une cité sous-marine et j'dis à tes parents qu'tu te prostitues pour du Viandox dans une ruelle du Texas ! Qu'est-ce qui t'arrive ? Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Oh ! Sa race maudite par une pute de branche ! D'où tu m'reviens dans la gueule ? Vas-y là ! Où je suis ? »

 

Jack est désespéré. Et perdu. Ce qui ralentirait beaucoup la narration s'il n'était pas sauvé par la fille dont j'ai parlé précédemment. -Jack et moi ignorons son nom, d'où ce dialogue :

 

« -C'est toi Jack ? Demande-t-elle en le sortant du bourbier.

-Oui merci, euh... beaucoup !

-De rien, tu peux m'expliquer ?

-Oh... Non. Je suis un peu sec là, ça risque d'être chaud... La pouffe s'attendrit, elle croit que le destin les a rejoint. Jack reprend :

-Mais dis-moi t'habites loin, machine ? »

 

Quelle mégarde. Machine s'offusque : moi c'est Jeanne et va te faire foutre connard ! Elle commence à partir.

Néanmoins Jack est un félin de la pire espèce, de ceux qu'on ne peut pas détacher du regard, non pas de peur d'être tué mais pris au sortilège de la fascination ; qu'un seul être contienne à lui seul autant de montagnes de cadavres semble impossible. Impossible de l'impossibilité que revêtent les merveilles.

Jeanne n'en retrouvera jamais un comme celui-ci, il n'y a pas deux phares d'Alexandrie.

Et avec un « Jeanne, attend » il ne la fait pas attendre mais revenir au pas de course. Les tyrans comme lui enchaîne sans autre maillon que leur capacité à provoquer soit la détestation pure soit l'amour pur soit les deux. Jack est de ces tyrans qui ne veulent pas entendre parler de pouvoir.

 

Pourtant il se fait ramener chez elle et il la bouillave comme si elle devait en mourir. C'est toujours comme ça qu'il fait. Elles adorent.

 

Mais Jack a tué un paquet de flics et de civils en trois heures. On entend donc un « Rendez-vous, vous êtes cerné ! » qui n'arrête pas directement Jack dans son élan charnel. Il termine et prend une douche avant de porter un tant soit peu attention à l'arrestation la plus spectaculaire de la décennie, qui le concerne de prime abord...

 

equipe.jpg Réplique culte : Tiens, tiens... on dirait qu'on a de la visite...

 

 

 

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:04

Lui.


Délicat à illustrer, on fera sans : 

 

 

Il est jeune mais son visage apprend les rides

Philosophiques , dès qu'il fut émancipé

Il se mit en chemin de régions placides

Où le sort des héros n'est plus cruel et pipé.

 

Il ne cherche pas la lutte la plus sanglante

Mais sait la violence de sa rébellion,

Il est exaspéré devant cette mort lente

D'un peuple de bétail né peuplade de lions.

 

Il se balade où se perpétue la noyade

En bombant la poitrine, un sourire d'acier

L'illuminant, autour barbotent les naïades

Qui reconnaissent en lui le geste princier.

 

Il poursuit l'arc-en-ciel comme une belle proie

Qu'il clouera dans son cœur une fois capturé

Et l'or du leprechaun lui reviendra de droit

Pour qu'il mène, serein, une vie délurée.

 

Il est constant sur tout, malgré qu'aporétique :

Lui qui fantasme sur des bombasses de suif

Il n'enlace que des filles anorexiques

Jusqu'au bout du désir, en émoi sous leurs griffes.

 

Il sirote, en terrasse, avec un gros cigare,

Une bière d'un litre en quelques mouvements

De gorge. C'est un dur ignorant la bagarre

Tant sa façon d'agir est similaire au vent.

 

Il est amant d'un jour qu'on aime et qu'on oublie.

Ne l'attendez pas trop car il rentrera tard :

Il tient à s'exposer des heures sous la pluie

Pour réfléchir en pleurs au divin canular.

 

Il se pourrait qu'il meure au volant d'un bolide

Ou je ne sais trop où, perdu dans la douleur,

Dès lors il plisserait ultimement ses rides,

Couché sous l'arc-en-ciel en place dans son cœur...

 

Lui.

 

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 09:15

Spleen sans idéal.

Spleen_by_UnquietSpirit.jpg

Par Unquiet Spirit

 

Pour apprendre à m'aimer tu liras mon poème

Et tu verras que rien, vraiment, ne m'a sourit ;

Je ne respire pas bien, comme atteint d'œdème,

Et repu tel un roi je reste mal-nourri.

 

Tu sais, je marche seul par amour pour les autres ;

Fallut-il les blesser quand je fus coléreux ?

Il est des soirs sans fin où, piteux, je me vautre

Et implore un pardon en honneur onéreux.

 

L'horreur du bac à sable est là, depuis l'enfance,

A tout me rappeler par le biais du sursaut

Qui n'est pas motivé par la seule innocence

Mais par ces sentiments qu'adore le couteau.

 

Je suis prisonnier de mon machiavélisme

Et les obscurs chemins que je dois emprunter

Afin de mettre au pas mes vieux déterminismes

Sont semés de ravins matériels et feintés.

 

J'ai peur de trop me perdre au carrefour d'un livre

Et d'être embobiné par celui qui sait tout ;

De la rue ou des mots je ne sais pas où vivre...

Et si ce que j'écris ne valait pas un clou ?

 

C'est trop de gestes vains que la littérature,

Trop pitoyable de se prendre au sérieux,

C'est pour les bons à rien la fièvre des ratures :

« Quoi ? De la poésie ? Tu pourrais faire mieux ! »

 

Je n'ai pour plaire aucun fait évident, aucune

Réussite à montrer, je ne suis que néant

Qui hurle son néant comme un loup sous la lune

Aux talons des beautés, aux orteils des géants.

 

Je ne suis qu'un massacre inné, qu'une ecchymose

Qui cherche un peu de vie au milieu des tombeaux

Ou recherche la mort pour y trouver l'osmose

Impossible ici-bas, je ne suis qu'un lambeau...

 

Du tout à fait banal j'ai tous les caractères

Et l'image d'un clown qui se croit exclusif

Au pays des clowns colle à ma peau de misère ;

A quoi bon la porter comme un faix adhésif ?

 

Il me faut constater que rien ne s'améliore,

Que je serais toujours cette ombre de pantin

Qui jette au feu du soir ce que promet l'aurore

Aux reflets de l'erreur sur la pâleur du teint.

 

L'évidence c'est que je suis plutôt indigne

De me réclamer de l'ancienne grandeur

Alors que l'avenir au lointain me fait signe :

Tu n'iras pas plus loin que ta place à cette heure.

 

Je n'irais nulle part où règne la lumière,

Je suis fait pour la nuit, je suis fait pour la nuit ;

J'ai perdu mes combats, je ne fais pas le fier ;

L'échec m'écrase et la lourde peine le suit.

 

Je n'irais pas plus loin que le règne de l'ombre

Mais j'irais partout où m'emporte la bohème

Et je ne pleure pas dans le rêve où je sombre :

J'ai perdu mes combats pour gagner le poème.

 

 


 

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 05:51

Les fous de la nef.

 

The_Ark_by_JanBoruta.jpg

 

 

I

 

Usez de seaux, videz vos injures au seuil

De l'hôpital où, trous béants sans fond, voraces,

Les avaleurs d'éther, en bavant aux terrasses,

Défèquent l'infini sans songer à l'écueil

 

Qui vous attend ! Videz, badauds de sainteté,

Votre peu de valeur contre ceux qui vous nient,

Ceux-là – les arriérés - qui pleurent la sanie

De la blessure humaine en train de fermenter.

 

II

 

Ils ont... nous avons (j'en suis) longuement chialer

Avec un rire atroce aux lèvres - délicates :

Trop pour un baiser - dans le secret des pénates

Et des cachots lointains où nul sain n'est allé.

 

Pourquoi, dans cette place où vont mourir les gens

A force de plier sous un ciel fait de marbre

Nous voit-t-on différents dès qu'on murmure à l'arbre ?

Nous qui ne parlons qu'aux arbres intelligents ?

 

Ah ! Puis nous hurlons : Foutre ! Salope ! Cageot !

Nous hurlons ce qui vient abraser notre bouche

Dès que l'insupportable retenue accouche

Du legs de Tourette en d'impitoyables mots.

 

Et nous chantons ! Je chante en éreintant ma voix

De l'Opéra, messieurs, des cantates magiques,

Ou du rap incisif plein d'un souffle tragique

Qui donne à la mâchoire une fureur de roi !

 

Pas pour vous, les connards ! Pour vous pas un seul chant

Émanant de la fleur ne vaut que l'on se penche

Afin d'écouter, dans un monde qui calanche,

Une seule fois la vie allant ! S'élevant !

 

Nous sommes heureux ! Na na ni na nère ! Et nous

Achevons l'immense œuvre où l'inintelligible

Se ressent, se promène et n'est pas si terrible...

Car nous ne savons pas pourquoi nous sommes fous.

 

III

 

Jaillissant des parois nous avons vu des hydres

Sans yeux ni bouche, laids tels des enfants maudits

Envahir les couloirs glauques de nos taudis

Quand nous mélangions l'absinthe avec le cidre.

 

Il apparaît, souvent, autour de nous les ailes

Décomposées d'oiseaux d'eldorados tombés

De leur nid délicat, la poitrine plombée,

Pour nous en prémunir nous chérissons l'ombrelle.

 

Parfois nous sommes nus au milieu des parures,

Peut-être rêvons nous d'un beau kalachnikov

Ou des embrasements d'un cocktail molotov...

Nous sommes enchantés par le bruits des fractures

 

Mais nos cœurs sont fondus d'innocence et de rêves.

Pourtant, intermittent, le désir de la mort

Nous attrape la gorge, nous serre, nous mord

Tant que nous éructons le souhait noir d'une trêve :

 

Crever ! Ne plus sentir l'amertume des larmes

Éroder et cerner notre visage froid

A la brise assassine et qu'un ultime toit

Soit notre trône de noble sans nom, sans armes.

 

Vous êtes des vautours et nos charognes blanches

Sont le repas frugal que vos vieux estomacs

Se font comme du pain ! Oui ; nommez les traumas

Et les syndromes : nous nous en frappons les hanches !

 

On s'en tape de vos morales sans morale

Et nous ne mourrons pas faibles à vos talons !

Demain l'embarquement pour les grands aquilons

Sur la nef des tarés assouvira nos dalles !

 

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IV

 

Et nous voilà partis, vainqueurs des vents légers,

Au roulement du ciel intense et titanesque

Nous répondons des cris de singes agrégés

Et des chansons sans mots, au rythme barbaresque.

 

Biturés par l'envol nous titubons pourtant

Nous semblons des danseurs ; on tournoie ! On tournoie !

On se heurte, on repart dans quelque tournoiement

Sidéral au dessus d'un océan de soie

 

Qu'un cumulostratus étend sous notre nef !

Nous empruntons enfin la route théorique

Qui mène vers l'idylle ; en passant : notre chef

C'est le roi des soleils au coeur atmosphérique.

 

La route est longue mais la route se finit...

Nous savons mieux que vous où lancer nos amarres,

Si c'est de raison que nous sommes démunis

Ce n'est pas d'un endroit où trépasser, hilares.

 

La route s'allonge et les chants dans leurs échos

Creusent parmi les nues quelque tombe sonore

Quand le premier entrain se fait premier repos

Afin qu'y dorme le premier des amis morts.

 

La route est meurtrière et les sodas sont bus,

Le gaz nous fit roter des sifflements d'aigrettes

Et nous pétâmes tant qu'aux gueules des carbus

Nous « flatulions » le chœur qui pulsait notre fête.

 

Mais plus de gaz, ni chant, ni rien d'aventureux !

Que la route à travers une brume ennuyante

Et le plancher de la nef se montre poreux

Sous nos pieds maltraités par l'étoile fuyante.

 

Il ne reste de nous que les plus convaincus :

Pas grand-chose ; une équipe affalée, triste et sale,

Assise depuis longtemps ; n'ayant plus de cul

Comme une statue grecque érodée, au teint pâle.

 

Mais c'est à nous que se réservent les confins

Du voyage : à nos yeux comme une île incertaine

Se présente...Voici la chair pour notre faim !

Voici le paradis ! La mise en quarantaine !

 

 

 


 


 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 05:43

Ayanami Rei.

 

rei.jpg

 

 

 

Ô reine Ayanami gavée d'analgésiques

Combien de sang choira durant ta mission ?

Tu sembles morte (un peu)... Serais-tu nostalgique

De l'enfant charcuté que tu fus ? Dérision

 

Biblique que ta vie, ô déesse anémique !

Tu pars le glaive au poing à bord du galion

Humanoïde Eva fait de chair mécanique :

Ce vaisseau que l'on nomme un Evangelion.

 

Tu pars égorger l'ange horrible revenu

Sur la terre, toujours étrangement perdue

Aux pleins feux du combat avec ton cœur à nu.

 

Rei, tu me sembles morte alors pourquoi mourir ?

Ton âme coule de ta poitrine fendue

Comme si Longinus manquait de s'y tenir...

 

 

 

Le minimum est de dire que Longinus est une lance, lance qui porte le nom du centurion qui a éventuellement transpercé le Christ, avec une lance donc. Dans Evangelion les pilotes font donc figure de martyrs à mes yeux, il me semble que ça se comprend assez vite...

 

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