Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 14:48

 

 

 

Quelle plaie annonça pareille agonie courte ?

La maladie pénètre, noire, telle que d’une pieuvre  l’encre éminemment toxique distillée, distillée entre  les confluents d’hémoglobine. Et de douleur mêlée. Nausées ! Mort.

   

Que dire de plus des choses foudroyantes ? Ah, oui : trente ans.

 

 

The_Masque_of_the_Red_Death_by_MirrorCradle.jpg

Par * MirrorCradle

 

 

 


Partager cet article
Repost0
15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 14:40

 

 

 

Le départ… Vole ! et loin ! loin des limbes sans nom.

Quelque ange s’en fait une sœur davantage innocente.  On lui épargne le dilemme des deux voies tracées par le sillon et elle entend longues-jambes hurler de sa bouche boursouflée par les braises du pire feu que connut la chair humaine,

des pans calcinés tombent de ses pommettes d’ampoules et de rougeurs. Exorbités, en équilibre,  ses yeux fixent la reine.

Il a la politesse de ne pas lui demander d’aide et assume.

Il aurait, finalement, pu être bon père.

 


 

Hell_Fire_by_emo_kid_crys.jpg

Par =emo-kid-crys

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 14:31

 

L’éden, le paradis ? Des cercueils somptueux.

Et, bonne mère, à la droite d'un Invisible, on l’installe.

Une leçon de survie parmi les lames grouillantes, la tension des parjures et la métempsycose des souffrances.

Une leçon une et finale : une vie une mort, indissociables. Tressés, liés d’or, de vif de funéraire.

Le rayon qui le sublime  si un pleur gelé grêle contre la joue.

 

Why_Cry__by_vampirate14.jpg

Par -vampirate14.

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 14:25

 

Et chaque vers versé coule son marbre fin.

Cloue les phosphorescences ; les lueurs éparses mères d’un soleil, à la voute totale.

Et je ne mourrai pas sans avoir déposé la dernière pierre de

Mémoire

Ni arraché le dernier pétale de la  fleur au pistil amer, à la corolle venimeuse et aux ailes sans borne.

Passion.

Et toujours ma poitrine sera teinte de ce tatouage à l’allure de folie : qui forfait s’emplit d’apocalypse.

Dévouement.

Que je scelle de ces dix chants sur la première des marches du tombeau adoré.

 

Machinery_of_the_Stars_by_alexiuss.jpgPar =alexiuss

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 20:45

L'amour, idée délicieuse...

Alexandrins.

 

"Les coups! Quand ils arrivent ça fait mal!"

Chanson de Jean-Claude Convenant.

 

 

 Les coups font mal… soudain ils déferlent, ça gueule !

Tu te protèges, bras  croisés devant les yeux,

C’est à  la poudre, au pal que tu songes, les cieux

N’y font rien ; le coup part ! part et tu sens seule.

 

Vierge tu étais sage et finement bégueule,

Puis tu le vis ; obscur, cracheur, dur, capricieux

Et, pis que vampirique, un coup de dent vicieux

T’injecta un amour licier de ton linceul.

 

Le coup part de nouveau et tu songes au pal,

Vengeur si décisif : le papillon du mal

Planté comme au liège, ôté de sa colline.

 

Et à la poudre, aussi : le cliquetis létal

Enclenché le plomb part ! part et perce l’échine.

Poudre ou pal ? Ton choix c’est le pardon, beau : total.

 

 

jetaimejetabime.jpg

Vers à murmurer :

Qui peut se pardonner les larmes de Méline ?

 

 

 



 


Partager cet article
Repost0
6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 07:35

Le béguin du bègue :

 

les-troubles-du-langage-il-begaie-o672.jpg

 

 

 

"- La croiser au matin, à l’arrêt, dès huit heures

Tous les jours ne m’a pas ne m’a pas convaincu :

Je me tais, je sens que des flammes intérieures

Me brûlent… elle part et le feu est vaincu.

 

Vaincu par les les mots ; mes souffrances sont tues

Faute de ne pouvoir les réciter au chœur

D’un trait limpide et pur, les syllabes têtues

Font barrage à ma langue et clôturent mon cœur.

 

Et tous les jours sa voix, l'intonation sûre,

Me répète un salut comme un charme lancé,

Salut que je lui rends sans trop le prononcer.

 

Mais ce matin ce ma’ ce matin je le jure,

Qu’importe le pardon, peu m’importe l’injure :

Je promets d'être bref quand je vais l’embrasser !"

 

 

 


 

 


Partager cet article
Repost0
6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 05:34

Extension de l'extension "L'homme" - Moussa :

 

 


Il est dit, par l’écho de la pure douleur,

Que ta larme est tombée entre les pyramides…

Puis la mer se brisa sous des cieux euménides,

Mais tu ne séchas là que ton premier pleur :

 

Tu marchas et la faim, la soif et la chaleur

T'engourdissaient... pourtant les traversées arides

Se suivirent… des nuits  froides avec, perfides,

Des hyènes beuglant sous des astres sans couleur

 

Les ponctuèrent. Tu marchais ; au loin la terre

Promise guettait tel qu’un immense mystère

Dont le seuil, nulle part, s'ouvre pour l’inconnu.


Tu marchas...ce durant près de quarante années !

  A travers le désert où tout semble connu

  Sur un chemin fleuri d'espérances fanées.

 

 

moise-aux-jo-11

Moïse aux J.O.

 

 

 

 


 

 

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 07:41

Toujours vérifier avant de tuer.

 

French_Manor_by_DanielK78.jpg

Par ~ DanielK78. 

 

 

Un manoir dont les murs sont gerbes de motifs :

Une milliardaire (on ignore la somme)

Au salon, crispée, crie, se tord, hoquète comme

Un chat qu’on jette au feu véritablement vif.

 

Baveuse, elle hurle, elle a peur…  Mais quel fautif

Pourra-t-elle annoncer ? Si quelque majordome

Etait présent, mais rien ! Tout est vide ! Les hommes,

Sécateurs aux mains, sont allés tondre les ifs.

 

Il en reste un : le dur, le froid et le hautain

Dragon de ce palais trop garant du  butin,

 

Couché près d'un bougeoir dénué de chandelle ;

Pourfendu, plus que chauve : un morceau de cervelle

 

S'écoule... Mais cet homme et mari de la belle,

Lui murmure, mourant, avec un air de rien,

Qu'hier il a misé totalement ses biens

 Sur le petit minois d’une autre demoiselle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 16:35

L'amour, idée délicieuse...

Octosyllabes.

 

 

L’amour, idée délicieuse,

A pris ton corps, ton âme, ta

Gemme de sang, si précieuse ;

Une seule œillade  ameuta

Sur tes joues, vif, le magenta

De la passion anxieuse

 

 Et des pleurs que nul ne compta.

Tu aimais : tu fus soucieuse

Et fidèle... longtemps l’on t'a

Trompée mais toi, pauvre rieuse,

 Tu, sur la chose captieuse,

 Voulus qu'un "pardon" l’emporta.

 

La corde est raide, gracieuse,

Au bout tu pends ! Quel résultat !

 

what__s_hung_by_AlexiaBleedel.jpg

Par ~ AlexiaBleedel.

 

 

 


Partager cet article
Repost0
1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 05:50

Merci.

 

 

Moi, poète sans nom que le badaud déserte

Fut ôté d'une fosse où quelques charançons

Fourmillaient par la main qui d'aucune rançon

Ne scelle son effort d'être toujours ouverte.

 

Du chevet de l’écran la toile est épiée...

Bernard arrache un or du nœud des multitudes,

Pas sans pince ni gant : il ne saurait piller !

 

Ô langue close à l’œil qui résiste à l’étude!

Rend à ton valet sa louable servitude

  D’un baiser éternel au front de Lherbier.

 

 

Thanks__by_V1V14N0hh.jpg

Par V1V14N0hh 

 

 


lien : VOLTI SUBITO

pour connaître le personnage et le lire avant tout !

 

 


Partager cet article
Repost0