24 juin 2013
1
24
/ 06
/ juin
/ 2013
14:11
Admettons les raisons de ton égarement
Si l’on admet le lieu d’où tu proclames, chantre
De notre pourriture et de notre ennui, ventre
Affamé, que la mort est un effarement.
Louchette des jardins distordus d’Israël
Mérite son baiser sec au creux de l’épaule
Pour avoir cette nuit joué le mauvais rôle
De Circé : Porc vaincu, tout amour est cruel !
Tes romains sans façon auront mis les trois clous
Mais c’est bon ; tu souffris plus pour toi que pour nous,
Pour ta muse puante et ton vœu tutélaire.
C’est aujourd’hui, heureux, que nous souffrons pour toi,
Au vallon des sanglots à défendre le roi
Morbide de nos nuits sans sommeil : Baudelaire.
Published by Hippocampe Noir
-
dans
Dédicaces.
20 juin 2011
1
20
/ 06
/ juin
/ 2011
19:11
Dj Graff.
VIDEO
Le Rappeur, repensant à l'injustice même,
Sent choir son âme ainsi qu'un aigle foudroyé
Et ne peut retenir sa chute vers l'extrême
Humanité qui sourd, prête à se déployer.
Alors, debout, les yeux ouverts face au système,
Il s'arme de sa voix et va pour tutoyer
Les dieux fiers et certains, de leur trône suprême,
Qu'il allait rester là puis se laisser noyer.
C'est l'enfant du destin, le frère sous le porche,
L'homme à capuche noire et qui porte la torche
Pour tous les égarés et les sœurs en sanglots.
J'ai pu voir éclater la future lumière
Menant au métronome, impeccable, les mots
Published by Hippocampe Noir
-
dans
Dédicaces.
1 juillet 2010
4
01
/ 07
/ juillet
/ 2010
05:50
Merci.
Moi, poète sans nom que le badaud déserte
Fut ôté d'une fosse où quelques charançons
Fourmillaient par la main qui d'aucune rançon
Ne scelle son effort d'être toujours ouverte.
Du chevet de l’écran la toile est épiée...
Bernard arrache un or du nœud des multitudes,
Pas sans pince ni gant : il ne saurait piller !
Ô langue close à l’œil qui résiste à l’étude!
Rend à ton valet sa louable servitude
D’un baiser éternel au front de Lherbier.
Par V1V14N0hh
lien : VOLTI
SUBITO
pour connaître le personnage et le lire avant tout
!
Published by Hippocampe Noir
-
dans
Dédicaces.
26 mars 2010
5
26
/ 03
/ mars
/ 2010
07:21
L a muse et le nid
E nfin trouvent au jour un rayon de chaleur,
S ereinement l'éveil de l'ours est entamé
T andis q'autour de toi, nouvelle Salomé,
E st toujours un parfum qui peut tout embaumer ;
L 'acariâtre, l'heureux, ceux sur qui le malheur,
L 'horreur, l'avanie,
E t les drames humains s'acharnent et qui pleurent.
M ais quel est-ce parfum? Nul n'est accoutumé,
U sager de quelqu'un qui, sans rien déclamer,
S ème une flamme puis laisse un coeur enflammé,
I nsuffle et n'éteint pas cette brûlante fleur
N i ne la ternit :
A insi est l'amitié qui naît lorsqu'on t'effleure.
Published by Hippocampe Noir
-
dans
Dédicaces.