Incantations - VIII : La plaine. Par ~ sefkatislegen Voici l'herbe levée par la brise du nord En tapis de verdure infini. L'horizon Courbe son grand dos nu sous la poussière d'or D'un soleil maladif rêvant de guérison. Au milieu de la plaine étendue la...
Incantations - VII : La montagne. Par ~ ElenaOprea Vois ce buste levé depuis la nuit des temps Vers le ciel infini, vers la lueur des astres, Tantôt blanc, tantôt vert quand fleurit le printemps : Voici un mont, debout : col, tête et épigastre. Des titans...
Et alors? Par * UdonNodu Je ne suis pas très classe ; Je parle mal ou peu J'ai aux sourcils la glace Et aux lèvres le feu. Je mange sans serviette Et dans l'oubli des gens, Dans l'oubli de l'assiette Et du couvert d'argent. Je chante sans musique En marchant...
Le poème à celle qui vit. A celle que j'aime peut être... Le train déjà quitte la gare Et j'aperçois de la fenêtre Une perle dans ton regard... Je m'en vais le temps d'un voyage, Te savoir loin est impossible ; Je ne verrai que ton image Au fronton du...
Vers de terre. Ou vers terreux. 1. Engendre aux alentours une pensée nouvelle. 2. Le temps avaria le plus vieux mécanisme, La mer fut désoeuvrée lorsque l'île fut isthme Et Icare, ce fou! nous a encombré d'ailes. 3. Vole ou creuse la mine aux senteurs...
Le béguin du bègue : "- La croiser au matin, à l’arrêt, dès huit heures Tous les jours ne m’a pas ne m’a pas convaincu : Je me tais, je sens que des flammes intérieures Me brûlent… elle part et le feu est vaincu. Vaincu par les les mots ; mes souffrances...
Les amis : Toutes ressemblances avec des personnes existantes seraient totalement fortuite ; à prendre comme le monologue à Sarah : ma soeur n'est pas morte, quoiqu'elle essaie elle n'y arriverait pas. (de toutes façons aucun n'est venu sur ce blog et...
C'était pas l'avenue... (mais alors pas du tout). C'était pas l'avenue, orgueil des grandes villes, Que trace le platane en allant jusqu'au loin Que j'ai trouvé jolie - on m'appela « babouin » ; Les arbres je m'en fous, vraiment, c'étaient les îles Jumelles...
Par tiamat9. Le songe étatisé sous le joug de Krueger Je sue et l'eau du vase est la même qui fuit, Le sommeil et la mort et la terre et la pluie C'est tout ce que je veux sans calme ni fureur. Pourtant les tempes zen du Bouddha Gautama Luisent dans la...
Hit ei Hime . Hitei que l'on ne peut qu'aimer ! Toi qui souris au dieu funeste Quand ta gorge vient parfumer Le charnier, ou ce qu'il en reste : Ta victoire ! Quand tes cheveux Plus longs que toi, dans la rigole Rougissernt, c'est toi que je veux ; La...
Structure et mouvements. Donc pour schématiser la structure d'un pantonyme il faut imaginer : 1/ un cercle plein de ce qui existe et qui possède un substantif signifiant et référencé, le vert foncé dont la limite serait nette, 2/ ce cercle central serait...
Plus d'inspi'. I J'ai trop damasquiné le sistre Quand quelques affiquets d'un vol Côtoyaient mes cheveux de mistre Avant qu'ils n'éclatent au sol... Mon âme a connu le sinistre Devant ces paupières de khôl Masquant des pupilles de cuistre Et cent nuits...
Facebook Schizophrénia Les ondes assidues énervent les neurones En fuite, on parle peu dans la rue ou le bar... On parle peu. Le pire : on pense pas le quart ! Il nous faut, pour parler, la distance des trônes. Tout ce que l'on raconte on le raconte atone...
Fragments de Brac-py. Ce qui suit est largement inspiré de Pybrac de Pierre Louys, éloignez les enfants et les adultes enfantins c'est du hardcore mais faut bien oser dans la vie ( notez que ce que j'ai retiré sont les strophes les plus "crades"...) Je...
Enfer et damnation Noël disparu. Temps de l'appel perdu des bontés enfantines Récompensées par ce qu'ils n'ont jamais voulu ; Le moment du bonhomme écarlate et velu Qui presse son gros flanc dans les nuits clandestines. Au Noël de Jésus sous les croix...
Believe it or not i'm walking in the sky. Marcher... Distinctement sur le sable du nord Et du sud imbriquer la trace matérielle D'un pas surhumain -telle éternelle kyrielle De pointillés luisants sous les nuages d'or. Aller là-bas où les beaux baoulés...
Rompre Oh tu me gonfles ! Tu te tords et tu proclames Que je suis bien le pire au pays des salops Qui, pour ne pas aimer, s'enfuient à grand galop En laissant un poignard dans le torse des femmes. Tu chouines dans un coin... et comme tu te pâmes ! On...
Dernière valse. Miel il est des espoirs qui brisent les récifs Tandis que l'inclément réclame la clémence, Que du fond des grands lacs émerge la démence Au delà des regards que flattent les poncifs. Hélas tous les azurs flétrissent en cadence... Pauvre...
Orphan. Toi qui ne peux aimer ni l'enfant ni l'adulte ; Ces vers sont un autel, si je te voue un culte... Au bord du lac, un soir de nacre, ma chipie, Face aux débordements écarlates du ciel Je veux, au coin de tes lèvres, goûter le miel Qui donne une...
Eros et Psyché : A celle qui m'aura aimé, A celle que j'aimerai, A l'inexistante... Par Canova. Nous qui nous aimions lorsque, rideau fermé, Dans l'ombre et le parfum d'un songe désarmé Au delà du présent, des rigueurs éternelles, Nos échines s'ornaient,...
Je ne me sens plus d’admiration pour les femmes –la Femme et ses humbles représentantes- : fut un temps où je transformais telle guenon de faubourgs en ange pictural, fasciné par un geste, un sourire ou une voix. C’était mon dada, mon inspiration… A n’en...
Clamor roseus. Puisses-tu connaître la joie... Par LunaNYXstock I : Vivre. J'ouvre. Le temps coula sur le champ des vertèbres, Demoiselle d'ici qui vécus sans bonheur, Pour t'incliner en vain comme penche une fleur Qui, perdue en secret, fane dans les...
C'est sur le pont de Lyon. C'est sur le pont de Lyon que la belle s'y promène Elle s'y promène tant! Elle s'y coiffe elle s'y fait belle ; Elle y baigne ses longs cheveux avec la queue d'une hirondelle. Lyon s'enfuyait de l'hiver Et le printemps posait...
Cas de conscience : Va, vis et deviens, mon frère, la cité, Haïe ou lieu d’orgueil, c’est toujours un mensonge Crédible… un pâle enfer : un lendemain de songe Laissant à plus d’un brave un front bas, dépité. C’est un rouage creux mu par l’éternité : Si...
"Elle", c'est la poésie. Comprendra qui voudra Paul Eluard. Madame ne crois pas qu'aux premières discordes J'attache encore un feu gros mangeur de bonté ; La montre incompressible a dit sa volonté : Je ne te mordrai plus à moins que tu ne mordes. Mais...
Où sont les guerriers ?
Où sont les rois?
Où sont les orgueilleux qui prennent le trône quand on les croit ?
Sofiane.