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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:53

 

 

 

 

 

 

Pétri d’orgueil un moine annulant sa tonsure,

A changé de rayon pour méditer des plans.

L’amplitude du songe a posé sa morsure ;

Le lotus d’Osiris ondule sur le temps.

 

Le barbare lépreux aux muscles d’épluchure

A bu sa vie de sel aux lèvres des amants.

L’orgue machiavélique a trouvé sa posture ;

L’internement du ciel outrage le printemps.

 

Le prince dépendant de sa seule nature

A bizarrement su d’où poussaient les chalands.

La jungle c’est la voix d’une foule immature ;

La jungle c’est un monde où règnent les écrans.

 

L’étêté qui git là, noyé de pourriture,

A tué, pour rire, un de ses soixante enfants.

La discorde a déplu par trop de démesure,

L’homme est un banc lâché dans le nœud des courants.

 

Un ange dont le nom incarnait la blessure

A trahi, tour à tour, un total de cent clans.

Vivre est un mauvais  goût que le suicide épure,

L’hypochondriaque a capoté ses élans.

 

 

 


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commentaires

S
<br /> Et superbement surréaliste ! Toute mon amitié.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Salut ! Néo-symbolisme, c'est bien, j'adhère !<br /> <br /> <br />
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