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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 14:44

Conclusion.

 

 

Partant de cette rive où l’écume est de jais

Déjà persuadé que le monde est en fête

Tant que flambe à son toit le vœu flou que j’avais

Je reprends le chemin de rage et de tempête.

 

Le monstre que j’aimais danse encore à mon bras…

Il m’a rejoint, plus beau que la mort et le vide

Entrelacés, suant, chauds dans de mêmes draps

Et son nom l’a rejoint : le fluide Adélaïde.

 

Accouplés sur la poudre affable du chemin

Dans notre nudité qui tremble et se questionne

Un monde sans pitié sanglote entre ses mains

Car je suis tout pour elle et je ne suis personne.

 

« Allons, mon amour, sous le ciel endimanché

Rattraper l’enfant roi qui galope, en mémoire

De la demi-déesse à mon chevet penchée

Au jour de ma naissance, au déclin de ma gloire. »

 

Lui dis-je, mes amis la rive est déjà loin,

Devant nous s’ouvre et s’offre une plaine nouvelle,

Il y fait si bon vivre et tous les gens du coin

Veillent au portillon sur mon cœur et sur elle.

 

 


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commentaires

S
Des poèmes d'une grande force, Hippocampe ; superbe ! Avec toute mon amitié.
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