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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 01:17

A ma soeur de charité.

 

 

Les dents de l'éléphant, bracelets de l'almée,

Scintillent sous le ciel marin... M'offrirais-tu

Ton misérable cœur de chair âpre vêtu

Du pourpre de Titus, de jade et de camée ?

 

Sœur, tu parles encore un peu du chanaan

Qui te brise la nuque et tu parles de l'âge

Où fanent les souhaits... Par tous les dieux partage

Les roses défendues des jardins d'Ispahan !

 

Que tu sois la soudaine ou l'éternelle amante

Donne de ton mensonge en lequel l'avenir

Est l'antre radieux du songe, le menhir

Qui toise le néant riverain de ces landes !

 

Tu peux être la mère, une femme sans nom...

Ma mère, la victime aux larmes assassines,

Au bras sans fin ni main, l'omnisciente voisine

A qui le fils ne doit qu'un simple mot : pardon.

 

Je te cherche... Es-tu la seule prostituée

Qui mérite l'alliance et la mort à cent ans ?

Si je t'aime fais-moi l'amour aux quatre vents :

Rien ne manque aux amants sinon d'être tués.

 

Tu reviens, oiseau sans aile, qui a pris feu,

Puis je t'appelle muse... Ah ! Cette comédie !

Bonjour et au-revoir ; lors chacun se dédie

A son enfer humain sans bruler dans le jeu.

 

Mais n'es-tu la fille infâme aux mille voiles ?

Celle dont le visage est décédé, vraiment.

N'es-tu pas, pour le drame horrible un pur aimant

Qui s'égare, être mort refusé des étoiles ?

 

Ma sœur, ne parle pas : un battement de cœur

De ta part fait frémir le mien. La chanson triste

Qui n'est pas musicale a son refrain, existe.

Ton silence l'invoque, or ferme la ma sœur.

 

 


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commentaires

S
C'est beau ... Toute mon amitié.
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