Un peu mélancolique...
Redevenu le vent des
plaines au hasard
Dispersé le poète
inquiet se promène
En ce jardin malingre
où la souffrance humaine,
Toute, fleurit à
perte et fane bien trop tard.
L’eau rouge de ces
lieux contemple son regard
Que le sanglot natal
de sa race malmène…
D’une vie en satin
dont quelque jupon traine
Il a le souvenir
et s’en remet, hagard.
Il n’est guère d’espoir où la violence est vaine :
Le long chuchotement du diable à la peine
Nous vaudra tout le sang qu’il aime à siroter.
Et le sanglot du vent n’a rien d’énigmatique
Puisque tout semble mort dans la grande beauté
Eschyléenne d’un drame mathématique.