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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 00:20

 

Renaissance.


Nolwenn, pays de fleurs à tout jamais perdu,

Je n’aurais sillonné de toi que les dédales ;

Dans l’éternelle nuit la poursuite d’un but

Me convoyait aux pieds de ta princesse : Omphale.

 

Puis-je me pardonner d’avoir été si loin 

Et d’être revenu mort de cette escapade ?

Oui je peux ! Les amis je suis mort avec soin

Pour un peu de chaleur : une seule embrassade…

 

Mais le poème immense de tout l’océan*

Par un reflet furtif dévoila son visage 

-Le véritable- puis soigna mon cœur béant

Pour me jeter en vie au sable du rivage.

 

Je ressuscite… Il est un plus plaisant soleil

Que le feu falsifié qui consumait mes lèvres

Au gré sûr d’un baiser inflexible et vermeil ;

Il est dans nos pays sacrés de tendres fièvres…

 

Oh ! La douce douleur d’adorer me revient

Avec tout : ma maman qu’assiègent tant de larmes…

Oh ! Les filles à qui j’accorderais du chien !

Oh ! La ville au printemps et ses milliers de charmes !

 

Mais dans nos nations splendides d’effarés

Les amis l’on ignore cette île amoureuse

Où je me suis, naïf et confiant, égaré

Sans vivres, du poison d’or en intraveineuse.

 

Pour la cartographier il faut plus d’un amant

Mais ce que j’ai pu voir, cerné par les jumelles,

C’est qu’un séisme ouvrit ses veines de diamant

Et que même les monts en son sein étaient frêles…

 

J’ai pu voir la prairie où cet autre que moi

Encore se pavane et s’allonge à son aise,

C’est un paradis blanc dont je ne fus ni roi

Ni valet… qu'un regard aimant que l’amour biaise!

 

Mais c’était le verger des dieux entr’aperçu…

Pour un fruit, mûr ou vert, j’aurais donné ma vie

Puis, malin, j’ai compris sans l’avoir jamais su

Qu’il aurait moins de goût qu’une goutte de pluie.

 

Alors me revoici sur la rive des mots

Invincibles, ceux qui charmèrent  vos épouses,

Ceux que j’invoque de la crasse des caveaux

Face aux fleurs sans parfum de cette île, jalouses. 

 

*Oui, c'est une réfèrence directe.

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commentaires

S
Une splendeur, Hippocampe ! Avec toute mon amitié.
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S
Splendide résurrection ! La souffrance n'est que le pain que nous mâchons, ce pain sans lequel nous n'aurions pas de force pour mettre en lignes et en beauté les mots et les idées que les poètes<br /> seuls peuvent comprendre et apprivoiser...
Répondre
H
<br /> <br /> Rien à rajouter à part un grand Merci.<br /> <br /> <br /> <br />