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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 02:09

Séparation.    

 

Ivre de cet orgueil nécessaire au poète

Je t’ai livrée au feu primaire des passions

Pour que tu brules vive, fruit des narrations

Bâclées, trouble morue azurine sans tête !

 

Tapin des faubourgs noirs, femme m’ayant volé

Et toute cette envie insatiable d’écrire

Et cette gloire infâme en laquelle mon rire

Compare sa grandeur au sublime étoilé !

 

Pute ! Pute ! Pute ! Voici mes vers eux-mêmes

Plus nobles que tes seins échoués ! Quel vagin

Ressemble plus au gouffre, au très sale ravin

Où chut l’ange déchu, bariolé d’œdèmes ?

 

Pute ! Belle arnaqueuse ! Pompe à zizis durs !

Tu reviens m’embrasser en fidèle princesse ?

Berk ! Viens plus près de moi que mieux je te délaisse…

Je te hais ! Mes regrets, eux, n’en sont pas si sûrs…

 


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commentaires

S
Faire du beau avec du laid... Quel travail ! Mais quel courage aussi. Il faut être couillu pour écrire certaines choses. Toujours autant de talent. N'arrêtez pas !
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S
Quelle force dans ce poème, Hippocampe ! Avec toute mon amitié.
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