Séparation.
Ivre de cet orgueil nécessaire au poète
Je t’ai livrée au feu primaire des passions
Pour que tu brules vive, fruit des narrations
Bâclées, trouble morue azurine sans tête !
Tapin des faubourgs noirs, femme m’ayant volé
Et toute cette envie insatiable d’écrire
Et cette gloire infâme en laquelle mon rire
Compare sa grandeur au sublime étoilé !
Pute ! Pute ! Pute ! Voici mes vers eux-mêmes
Plus nobles que tes seins échoués ! Quel vagin
Ressemble plus au gouffre, au très sale ravin
Où chut l’ange déchu, bariolé d’œdèmes ?
Pute ! Belle arnaqueuse ! Pompe à zizis durs !
Tu reviens m’embrasser en fidèle princesse ?
Berk ! Viens plus près de moi que mieux je te délaisse…
Je te hais ! Mes regrets, eux, n’en sont pas si sûrs…