Tombé la veille au soir des nuées délicates
Comme un cercueil à l’eau des mille piranhas
Il gît, déchiqueté… le cynique hosanna
Qu’un séraphin d’ici chante au jardin d’Hécate
S’élève. Il gît toujours entre les pierres plates
Ce corps d’enfant fumeur de Marijuana
A l’aube des vapeurs, que le soleil tanna
Lorsqu’il jouait à vivre entre les suricates.
Et de là : du fin fond des cavités flippantes,
Montant de jour en jour les inlassables pentes
Qui tracent le chemin d’Orphée, et calmement,
L’enfant aportera l’unique pierre ronde
D’où naît l’or éternel, il attend le moment
Fatidique et parfait qu'on nomme « Fin du Monde ».