16 novembre 2017
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Entre toi puis, peut-être, moi
Aimer c'est mourir en sublime,
C'est faire une rose d'un crime,
Un grain de poussière d'un roi.
Tu le sais ! Aimer c'est mourir
Au nom sacré de la Naissance,
C'est faire d'une accoutumance
L'inverse d'un gouffre à nourrir.
Nos rêves qui, disséminés
Entre le néant et l'atome,
S'entremêlent... Je ne suis homme
Qu'au fond de tes yeux laminés.
Entre nous je crève... Baisons !
De ta langue à ma langue... Abjectes !
Les « Je t'aime » que tu m'objectes
N'extrapolent que mes raisons...
Mes raisons d'aimer puis d'aimer
Aimer tout ce que tu proposes
A ce monde (métamorphoses
Avides d'air envenimé).
Toi ! Ma potentielle douceur !
Ma main d'ange damasquinée !
Les dieux, jaloux que tu sois née,
T'ont mise au dessus de mon cœur.
Mais nous n'avons pas lu la loi !
Nous faisons de la rose un crime,
Aimer c'est mourir en sublime
Entre toi puis, peut-être, moi.
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