Indéniablement lors du matin futile
Toute chose à son comble a fui... Dieu je ne sais
Plus à quel saint du ciel avouer mon décès
D'enfant de l'ombre d'or qui chante et se mutile.
Incandescence close, un cœur qui se transforme
Gît dans l'entaille ouverte et le déferlement
Pluriel de mes douleurs en selle, du moment,
Dans l'antre rougeoyant de quelque flamme énorme.
Oh j'ai péri souvent face aux mille falaises
Du destin sans mourir, peut-être quelquefois...
Vivre mieux mes couillons ? C'est votre unique choix ?
Ici nous mourons mal à compter les diérèses.
A compter via le litre ce suc d'amoureuses
Corrompues que je n'ai su que désintégrer,
A ne plus compter l'âge des chagrins malgré
Leur nature enfantine au sein des nuits peureuses.
Bah, tu sais j'ai mangé le pain du Christ oracle
Sans vomir ! Si j'ai vu l'écarlate et poignant
Crime de chaque humain ? Je l'ai vu, plus saignant
Que la mère du monde enceinte du spectacle
De la guerre et des morts qu'on pleure au crépuscule.
Mais toute chose a fui quand je l'ai décidé :
Ton étoile, croyant, et ton ciel évidé
Vieil athée et la Terre au passé ridicule.
Mais tout est revenu ce soir tel un poème,
Léo, celui qui fleurette avec le néant,
Ce poème qui fait que tu dis au géant,
Confiant : "J'ai résolu l'ensemble du problème !"