4 juin 2012
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Les corridors du Rien. Qu'une flamme m'en veuille
De ne l'avoir saisie au moment de lueur...
Ici le vent soudain n'emporte plus la feuille
S'il souffle sur l'automne sec de nos rancœurs.
C'est immobile, Amour, que le soleil y règne,
On y cherche la nuit... Tous les fruits sans saveur
S'y cueille, c'est si peu que les framboises saignent
Sur les ongles... si peu... que j'en essuie un pleur.