Vol d’oiseaux putréfiés dans les eaux de mon lac
On a plus de serments à faire à ses années
Plus de lauriers Tout ça vire à la tragédie
Rêve peint a fresco sous un plafond de verre
Endormissement sur la fenêtre accoudé
Branle
Nolwenn prends ce chemin ne tarde pas le soir
Est encore amoureux de violences frivoles
Est encore la fin du jour pour ton regard
On ne fait plus de rime aux cheveux tiraillés
On ne peigne plus on s’achève prudemment
Sans mourir à jamais du ciel entre les lèvres
Je prendrai ce chemin qu’un pied noble évalue
On n’a plus d’amour fou pour la grande folie
Manège musical on ne fait plus tourner
Les luminosités
le temps
les hanches involontaires
La bouteille
ne nous désigne plus que le baiser vorace
du vide infécond et purificateur.
On ne fait plus de rime on s'enfuit de prison
Le vent souffle personne à part lui ne m’attend
On ne fait plus de rime à l’extrême du doute
Branle
Branle au loin souvenir de ce que je ne fus
Pas mais déjà l’espoir sans révolte m’envahit
Si nous ne rimons plus nous respirons toujours.