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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 16:11

Calliope à tout prix

Suivi de : Les soucieux.

 

 

Aucun ? N'aurais-je aucun talent ? D'accord, mais moi

J'enchante une danseuse ivre et aérienne

Qui valse sur ma paume un pas perdu de Vienne,

Promesse et renouveau vivace d'un émoi

 

A chaque vers jailli d'on ne sait où. Pourquoi

T'en vas-tu, courant d'air féminin qui m'alienne ?

Combien de fois m'as-tu trahi ? N'es-tu pas mienne ?

N'es-tu pas la lumière et ce qui luit en soi ?

 

La voix ? La grande voix qui ne dit que beauté ?

Impératrice, reine et toujours ouvrière

Que j'abrite et chéris ? Contre qui j'ai fauté ?

 

Poésie. Et l'enfant parle et reprend son dû.

Poème. Le premier jardin, la soufrière.

Sans vous qu'est-ce le monde ? Un pur malentendu.

 

calliope2.jpg

 

Dizain déprimant.

 

 

Ceux dont les jours sont faits de tristesse et de songes

Voltigent... ni flots blancs qu'effacent les éponges

Pour baigner ce cœur, lourd et vrai nid de frelons,

Qu'une blessure expose à la flamme, aux grêlons

Parmi les vents du nord ivres ou la tempête

Diluvienne où tout prie et courbe la tête.

Eux, enfants prosternés des terribles destins,

Ont-ils jamais tenu, vivants entre leurs mains,

Les bonheurs garantis et le fruit des maraudes ?

Ont-ils revu tes yeux de face, Mort qui rôdes ?

 

 

 

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commentaires

S
<br /> Deux magnifiques poèmes, Hippocampe ! Toute mon amitié.<br /> <br /> <br />
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