Portrait.
Sur la terrasse, au bar, un style rococo
L'orne parfaitement. Sur sa nuque tatouée
Fleurit le sang fécond d'une vierge clouée.
Elle porte à sa lèvre un soupçon de Pulco.
Dans son chignon, dansant, souffle le sirocco
Qui portera plus loin la neige dénouée
De sa peau rouge quand quelque honte inavouée
Surgit, brûle et s'efface en son âme, illico.
Ses ongles sont vernis par le plus pur azur
Et toutes les couleurs vives s'empilent sur
Le tissu de sa robe, on y perdrait la vue !
Astres plastifiés à l'ombre des moineaux,
A ses lobes, pendants, deux scintillants anneaux
S'opposent au soleil divin depuis la rue.
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