18 février 2010
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Fragments d'un texte raté :
Evidemment! Une fois sorti du contexte...
Par ~meggert
[…] Refrain irrégulier de pages qui se tournent. On est las sur le chemin de la nuit ; las d’écrire, de lire […] Il faut
prendre le temps de tout arrêter. Las de penser […] Le seul film muet qui se regarde volontiers, dans cette époque où il faut parler pour être entendu, est pornographique ; car il ne faut
ni inquiéter ni exciter le voisinage quant aux hurlements orgiaques.[…] Les grands textes m’exploitent comme une bête à admirer […] L’errance sociale? L’indiscipline? Le poulet braisé ou la
vengeance de tout un continent sur son édifice? […] Car l’humain ment le jour sur son vice et la nuit sur sa vertu. […] cette adolescente pourrie sur pied par le fumier des drogues qui oubliera
sa veste en partant mais pas le fœtus naissant en elle. Les boîtes de nuit sont des massacres. […] j’aime mieux le cliquetis des lames, qui change l’histoire sans émettre de frisson rose au
cœur des jeunes filles […] Je ne théorise pas mes fins de mois, je les vis […] Allons, dans le bruit et la sueur, conquérir des renommées belles et durables![…] Je vais, dans la lumière des
facettes.[…] Ce sont des objets. Elles s’instaurent comme tels sur les pistes. Des objets flamboyants et magnétiques […] J’aime la notion d’aura, cette idée qu’avant de parler ou d’agir un être
exceptionnel puisse être reconnaissable d’instinct. Mais l’homme, bête instruite, qui s’instruit et instruit les autres s’est trouvé d’autres moyens de reconnaissance que l’instinct donc
aujourd’hui tout aura se précède d’une renommée, l’inverse eût été possible chez l’homme bestial, naïf et incestueux. […] Celui qui aborde l’histoire des idées et la nécessité d’appréhender la
culture et l’engagement solidement structuré tels que des sanctuaires de jouissance et d’union plus que comme des caveaux verrouillés, ouverts seulement aux universitaires et aux
vieillards.

Par ~Nicasus

Par ~Nicasus