11 novembre 2009
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08:16
A toi le poing levé.

Ce monde que nous dénonçons ,
Où l'exploité a le sourire,
Où tout espoir vient à pourrir
En puante contrefaçon
Nous y vivons et chaque jour
Amène l'homme vers la nuit
Et nous puisons peur et ennui
Au puits où se tarit l'amour.
On nous dira que tout va bien
Et que tout est sous le contrôle,
Des déserts aux glaces des pôles,
De ceux qui ont tressé les liens.
On vous dira la vrai souffrance
Et vous, faibles bonimenteurs,
De vos chaires, de vos hauteurs
Vous tomberez à la décence!
Pis que la ruine financière :
Le dépouillement de pensée.
Ô vous salopards encensés
De nos demains, de nos hier,
Qui sans arrêt nous raccourcissent
Le temps exposé aux rayons
Et aux cordes de l'embryon
Lient l'abandon et le supplice.
"Abandonne tes beaux combats ;
Tout ici n'est qu’acquisition
Et devant nos réquisitions
Ôte ta langue du débat!
L'argent, le monde et le pouvoir
Nous accompagnent dans nos mains!
Tes cris, ton poing levé sont vains
Et nous rions de ton savoir!
La vie est ainsi petit être,
Toi, tu n'y changeras rien ;
Pour un qui briserait ses liens
Mille y succomberont peut-être.
Au diable ton obstination!
Tu succomberas jeune ou vieux!
Agenouillé, nu dans le cieux!
Errant sans détermination!" :
C'est le murmure des puissances
A l'oreille de l'insoumis
Dans le bruissement de fourmis
Des haines et des médisances.
Écoutes le car c'est la preuve
Que tu démanges leurs talons
Et qu'en rêvant dans leurs salons
Ils t'imaginent sous un fleuve.
Qu'on les chatouille et uns à uns ;
Un pied puis l'autre, dans leur chute
Donneront raison à la lutte
Contre le marché de l'humain!


Ce monde que nous dénonçons ,
Où l'exploité a le sourire,
Où tout espoir vient à pourrir
En puante contrefaçon
Nous y vivons et chaque jour
Amène l'homme vers la nuit
Et nous puisons peur et ennui
Au puits où se tarit l'amour.
On nous dira que tout va bien
Et que tout est sous le contrôle,
Des déserts aux glaces des pôles,
De ceux qui ont tressé les liens.
On vous dira la vrai souffrance
Et vous, faibles bonimenteurs,
De vos chaires, de vos hauteurs
Vous tomberez à la décence!
Pis que la ruine financière :
Le dépouillement de pensée.
Ô vous salopards encensés
De nos demains, de nos hier,
Qui sans arrêt nous raccourcissent
Le temps exposé aux rayons
Et aux cordes de l'embryon
Lient l'abandon et le supplice.
"Abandonne tes beaux combats ;
Tout ici n'est qu’acquisition
Et devant nos réquisitions
Ôte ta langue du débat!
L'argent, le monde et le pouvoir
Nous accompagnent dans nos mains!
Tes cris, ton poing levé sont vains
Et nous rions de ton savoir!
La vie est ainsi petit être,
Toi, tu n'y changeras rien ;
Pour un qui briserait ses liens
Mille y succomberont peut-être.
Au diable ton obstination!
Tu succomberas jeune ou vieux!
Agenouillé, nu dans le cieux!
Errant sans détermination!" :
C'est le murmure des puissances
A l'oreille de l'insoumis
Dans le bruissement de fourmis
Des haines et des médisances.
Écoutes le car c'est la preuve
Que tu démanges leurs talons
Et qu'en rêvant dans leurs salons
Ils t'imaginent sous un fleuve.
Qu'on les chatouille et uns à uns ;
Un pied puis l'autre, dans leur chute
Donneront raison à la lutte
Contre le marché de l'humain!

Published by Hippocampe Noir
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Avant Calliope à tout prix( Calliope a tout pris).
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