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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 17:21

Gaïa.

 


 

 

S'il faut dire et décrire un monde qui s'écroule,

Tant de tristes emplois de la chair et de l'âme

Ou toute la bêtise, errements de la foule ;

Je préfère tracer le portrait d'une femme :

 

Elle a des bracelets d'ivoire coloré

Sur une peau brûlante et d'or sous le soleil,

Mutine adolescente ; et pour la décorer :

Un petit bois où pleut la feuille au teint vermeil.

 

Elle est assise au sol, sa minijupe blanche

Laisse rêveur, moulant de la gorge à la hanche

Un corps que l'idéal ne peut restituer.

 

Ses cheveux brillent, bruns, des pupilles de blonde

Fustigent au hasard. On pourrait se tuer

A deux genoux pour elle, en oubliant le monde.

 

 

 

 

 


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commentaires

S
<br /> Une superbe métaphore pour un très beau poème, Hippocampe ! Toute mon amitié.<br /> <br /> <br />
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