Free girl.
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre folle !
Arthur Rimbaud.
Que les grands carreaux noirs où mes yeux se reflètent
Soient retirés car, belle, après les deux lunettes
Il est une eau de feu, des visions secrètes
Dans lesquelles l'amour n'est ni faute ni jeu.
Pour t'avoir rencontrée, auprès d'un saule, à l'heure
Où le soleil de l'aube irise l'air du lieu,
Je puis dire aujourd'hui : C'est pour toi que je pleure ;
Certaine que l'amour n'est ni faute ni leurre.
Ne vas pas croire, folle et légère lionne,
Que nous nous ressemblons : Je vis front contre sol
En me nommant tantôt Gnafron, tantôt Guignol,
Sans jamais voir le ciel où ton cœur papillonne :
Croire en tout sans broncher ? Vivre dans sa voiture ?
Très peu pour moi ! C'est vrai, je rêve d'aventure
Mais aussi d'ordre juste, et je meurs au milieu.
Puis je n'aime personne autant que la nature...
Ah ! Si : j'aime l'amour -vérité, leurre ou jeu.
Par roseonthegrey.
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