13 janvier 2010
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05:47
Bilan de l'année :
Cette année fut semblable à celle qui suivra ;
J'ai brûlé des pays de rêves entassés,
Effacé la frontière et la douane. Il sera,
Peut-être un de ces jours, temps de me surpasser.
Il fait froid dans la nuit. Cet hiver est cinglant ;
Au coin du radiateur je fouille ma mémoire ;
J'ai brûlé des pays et des amours sanglants
Et tous les vêtements qui vivaient dans l'armoire.
J'ai brûlé le paraître et ce blog anonyme
Est l'urne funéraire accueillant sa dépouille.
Ici rien n'est signé et qui m'aime me mime ;
Mon minerais de feu ne connait pas la rouille.
J'ai achevé l'amour qui n'est pas quintessence ;
Celui qui dure un temps pas plus long qu'une nuit,
Celui qui manipule et amoindri les sens,
Celui qui se pratique à l'ombre d'un réduit.
J'ai cherché des soleils dans de lugubres nord,
Et des pépites d'or dans des fumiers puants
Ainsi que la saveur violente du remord
Dans des fruits fabuleux, informes et gluants.
J'ai goûté le chagrin avec le rire aux lèvres.
J'ai cherché l'ingrédient, le secret du poison,
La dose nécessaire aux nausées et aux fièvres
Avant que la folie ne mange la raison.
J'ai cherché un vieux rêve à porter pour les autres,
Une chose obsolète afin de palier au
Vide. Comme une foi, comme une patenôtre ;
Notre constat d'échec exige un renouveau.
J'ai souffert l'ignorance et l'incompréhension,
Les rires retenus, les regards ennuyés,
L'arrivée des échos avec l'appréhension
Du condamné à mort au mur des fusillés.
J'ai pleuré, les yeux secs, des choses ridicules
Comme la poésie et la littérature ;
Ces grandes oubliées du monde qui circule
Entre des faux miroirs et des caricatures.
Cette année fût ainsi ; soeur de la précédente.
J'ai brûlé, achevé, cherché, goûté, souffert,
Mais mon premier savoir, sachez que c'est l'attente!
En attendant j'écris ; je n'ai que ça à faire.
Variante : En attendant j'écris, c'est là mon doux enfer.
J'ai brûlé des pays de rêves entassés,
Effacé la frontière et la douane. Il sera,
Peut-être un de ces jours, temps de me surpasser.
Il fait froid dans la nuit. Cet hiver est cinglant ;
Au coin du radiateur je fouille ma mémoire ;
J'ai brûlé des pays et des amours sanglants
Et tous les vêtements qui vivaient dans l'armoire.
J'ai brûlé le paraître et ce blog anonyme
Est l'urne funéraire accueillant sa dépouille.
Ici rien n'est signé et qui m'aime me mime ;
Mon minerais de feu ne connait pas la rouille.
J'ai achevé l'amour qui n'est pas quintessence ;
Celui qui dure un temps pas plus long qu'une nuit,
Celui qui manipule et amoindri les sens,
Celui qui se pratique à l'ombre d'un réduit.
J'ai cherché des soleils dans de lugubres nord,
Et des pépites d'or dans des fumiers puants
Ainsi que la saveur violente du remord
Dans des fruits fabuleux, informes et gluants.
J'ai goûté le chagrin avec le rire aux lèvres.
J'ai cherché l'ingrédient, le secret du poison,
La dose nécessaire aux nausées et aux fièvres
Avant que la folie ne mange la raison.
J'ai cherché un vieux rêve à porter pour les autres,
Une chose obsolète afin de palier au
Vide. Comme une foi, comme une patenôtre ;
Notre constat d'échec exige un renouveau.
J'ai souffert l'ignorance et l'incompréhension,
Les rires retenus, les regards ennuyés,
L'arrivée des échos avec l'appréhension
Du condamné à mort au mur des fusillés.
J'ai pleuré, les yeux secs, des choses ridicules
Comme la poésie et la littérature ;
Ces grandes oubliées du monde qui circule
Entre des faux miroirs et des caricatures.
Cette année fût ainsi ; soeur de la précédente.
J'ai brûlé, achevé, cherché, goûté, souffert,
Mais mon premier savoir, sachez que c'est l'attente!
En attendant j'écris ; je n'ai que ça à faire.
Variante : En attendant j'écris, c'est là mon doux enfer.
Published by Hippocampe Noir
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Avant Calliope à tout prix( Calliope a tout pris).
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