Le poème à celle qui vit.
A celle que j'aime peut être...
Le train déjà quitte la gare
Et j'aperçois de la fenêtre
Une perle dans ton regard...
Je m'en vais le temps d'un voyage,
Te savoir loin est impossible ;
Je ne verrai que ton image
Au fronton du ciel impassible.
A toi qui un jour m'a parlé
Et, d'un seul mot, tu mes souffrances,
Pour toi j'ai su mettre à part les
Vœux vidés de l'or espérance.
Qu'as-tu perçu dans l'œil farouche
Que je dressais face à la foule
Pour soudain approcher ma bouche
Et semer ce qui en découle :
Graine d'amour et fleur de muse !
Un détail, un instant m'inspire...
J'écris trois vers et ça t'amuse
Car tu sais comment je respire.
Tu sais d'où je viens et quel gouffre
J'ai dû parcourir en tremblant ;
Je sais d'où tu viens, que tu souffres,
Que tes yeux ne font pas semblant.
Même la mort ne brisera
Pas notre amour. Si je pars en
Premier on se retrouvera ;
Nous qui devions être parents.
Par~innocently-corrupted
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