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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 13:02

Rêverie.

 

 

Juillet divinement parfumait la colline

Et l'on voyait danser dans l'aube zinzoline

Toute un peuple de fleurs de cerisiers lointains

Reflété par les eaux du fleuve, par l'étain

Des galets. Le vent du sud en menait l'arôme...

Nul n'était à part nous dans ce dernier royaume

Des âmes épuisées, seuls dans ce paradis

Et à même l'ombelle allongés ; étourdis

Quand un astre vola d'une planète à l'autre

Portant une cataracte d'or. C'était notre

Heure la plus légère ô toi ma sœur d'oubli

En qui j'ai déserté le fardeau des maudits,

Être pluriel aimé, toi la seule indolore :

Le rouge d'innocence en ce monde incolore !

C'était notre heure d'ennui, d'air, de volupté.

Les digitales jouaient mues par leur volonté

Le chant qu'aimait Cybèle et qu'Ouranos implore...

 

Puis, les effets cessant du champignon sauvage,

Tout se disloqua comme s'efface un nuage

Camouflant le réel au semblant de carnage :

C'était décembre noir avec ses nuits d'orage.

C'était décembre dans la rue, près d'un garage...

 

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commentaires

S
<br /> Toujours de très belles images et un souffle impressionnant ... Toute mon amitié.<br /> <br /> <br />
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