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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 04:48

Délirium gras.

( pas tremens en tout cas )

Ecriture Beretta : semi-automatique.

Ceci n'a aucun sens, ou plusieurs...

 

 

Vermeil ! Candeur de l'ange auréolé d'ivoire

Sain. Tel dramaturge a, dépenaillé, couvert

Les larmes. Dynasties de rois dans un miroir

Dressé dans mes deux mains dont frissonne le verre...

Otez-vous du chemin mornes éclats de sang !

Demain l'Éden sera, demain l'Éden absent

Dominera le monde avec son châtiment !

 

Parlez, charmes perdus, dîtes, défenestrés,

Quel bal à la Carrie a teinté votre face ?

Non, vous ne savez pas, bals, oui : vous ignorez

Ce que c'est d'être seul à mordre sa carcasse !

Tristes soirées de fête où glissent les foetus

Aux toboggans malsains... qui gagne à la Pyrrhus

De l'amour en jurant : On m'aime ! Et Mordicus ?

 

Bah ! Les jolies scories ! Bah ! Les élégants mâles !

Qui veut mourir pendant au marbre du fronton ?

Quel charmant travelo, ces filles anormales,

Susurre à mon oreille, ivre, en baissant le ton :

Viens, poète, embrasser la framboise ambiguë,

Viens cueillir les filons de la mine exiguë

Que je t'expose. Viens goûter la grâce crue !

 

On ne sait pas... Le soir aux couleurs de la jungle

M'a cité quelques vers. A-t-il su les remous

Que roulent l'Hespéride au rouet sans épingle ?

Sait-il pour quel crime on se souviendra de nous ?

Il ne sait pas, j'ignore absolument : j'ignore !

Ce que je lis me dit que j'ignore, ai-je tort

De vouloir réveiller ce beau monstre qui dort ?

 

 

 

 

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commentaires

S
<br /> Complètement surréaliste, et génial ! Quel souffle ! Toute mon amitié.<br /> <br /> <br />
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