Délirium gras.
( pas tremens en tout cas )
Ecriture Beretta : semi-automatique.
Ceci n'a aucun sens, ou plusieurs...
Vermeil ! Candeur de l'ange auréolé d'ivoire
Sain. Tel dramaturge a, dépenaillé, couvert
Les larmes. Dynasties de rois dans un miroir
Dressé dans mes deux mains dont frissonne le verre...
Otez-vous du chemin mornes éclats de sang !
Demain l'Éden sera, demain l'Éden absent
Dominera le monde avec son châtiment !
Parlez, charmes perdus, dîtes, défenestrés,
Quel bal à la Carrie a teinté votre face ?
Non, vous ne savez pas, bals, oui : vous ignorez
Ce que c'est d'être seul à mordre sa carcasse !
Tristes soirées de fête où glissent les foetus
Aux toboggans malsains... qui gagne à la Pyrrhus
De l'amour en jurant : On m'aime ! Et Mordicus ?
Bah ! Les jolies scories ! Bah ! Les élégants mâles !
Qui veut mourir pendant au marbre du fronton ?
Quel charmant travelo, ces filles anormales,
Susurre à mon oreille, ivre, en baissant le ton :
Viens, poète, embrasser la framboise ambiguë,
Viens cueillir les filons de la mine exiguë
Que je t'expose. Viens goûter la grâce crue !
On ne sait pas... Le soir aux couleurs de la jungle
M'a cité quelques vers. A-t-il su les remous
Que roulent l'Hespéride au rouet sans épingle ?
Sait-il pour quel crime on se souviendra de nous ?
Il ne sait pas, j'ignore absolument : j'ignore !
Ce que je lis me dit que j'ignore, ai-je tort
De vouloir réveiller ce beau monstre qui dort ?
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