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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 04:50


A René Broissand
:
  
  Publier un texte réservé, destiné à un proche est une honte, a
lors p
ar une pirouette je vais y échapper, regardez :
 
  La deuxième partie se situe dans un endroit célèbre à mes yeux car en 1896 un homme à part a participé à la ruée vers le gel de l'Alaska magique, de Alaska d'or.
Cet homme fut un canard, arborant des favoris et peu enclin au partage.
A cette époque là il n'avait ni guêtres, ni redingote, ni trésor ; c'était un miséreux qui n'avait qu'un seul sou et l'échec sans fin. Quand il quitta la ruée il était riche, davantage que tous ceux qui l'avaient dépouillé. Un tournant. Une réussite? Sûrement... Car il faut savoir que Balthazar McPicsou était un prospecteur et violent et  misanthrope et irascible, le fait qu'il soit devenu riche a juste rajouté à cette carapace sécrétée par son vécu l'avarice. La fortune ne l'a pas foncièrement transformé.
Si j'essaye de faire entrer, maladroitement, mon personnage sculpteur dans sa peau et ses plumes c'est que ce texte est finalement destiné à 
Keno Don Hugo Rosa, qui en publiant La jeunesse de Picsou, m'a fait comprendre à dix ans le prix du rêve, sa rançon brutale.

Vous avez vu?
Sur ce :

A Don Rosa :

Le sculpteur d'or:

  "- Assied-toi, amateur de musées, toi qui mille fois est mort d'un syndrome de Stendhal. Toi dont les yeux nus ont vu l'atome de peinture ; toi dont le coeur est vain loin des oeuvres des maîtres. Assied-toi.

  En premier lieu j'ai eu des mains, que j'ai articulé sur un orgue de vent quand garçons et filles jouaient à s'embrasser. Il me fallait combler le néant dans mes paumes, donner à ces doigts de quoi faire.

  Un jour, j'étais chez ma tante  dont la propriété était traversé par un ruisseau aux environs duquel, exigence de la nature que l'on prend pour miracle, le sol était argileux ; je mis les mains dedans. J'ai sortis un tas de cet argile et l'ai posé sur un terrain plus sec, je n'aimai pas son aspect, il devait être comme je le voulais, absolument!
Alors j'ai malaxé, enfoncé, frappé, roulé, compacté, étiré ; la musique était là! Mon orgue chantait! Il retentissait dans cette masse qui était pour moi difforme tant qu'un seul millimètre m'éloignait de mon rêve!

  Est né ma première sculpture que ma tante a balancé à l'eau ; c'était un étron, j'étais enfant, tu vois.


  A mes dix ans j'ai connu la forge, le métal, le feu. Dans ce semblant d'enfer j'ai crée de mes mains mon propre paradis. J'ai su ce que c'était, leur donner naissance puis côtoyer des golems dont la vie muette et immobile continuerait sans moi. Avec, discrètement, dans un coin, mon nom.







  Adolescent je partais pour un pays lointain, une région de neige nommée le Yukon.
J'y allais quérir du métal rare, de qualité pure. J'ai cherché longtemps dans ces steppes, ces forêts, ces rivières. L
à bas ce n'était que pâleur, froid, loups féroces, prospecteurs meurtriers et charognards au ciel, rien d'autre. C'était dur, tu pense! Mais j'avais un rêve, moi, qui surpassait demain, et tous les lendemains jusqu'à la fin du monde. Je l'ai trouvé ma montagne abondante et inexplorée!
 

  J'y ai brisé des pioches, mes os, ma civilité. Je suai dans le froid des tunnels, mes bras se détachaient de mon esprit à chaque excavation, je mangeai très peu et prenais le minimum de repos. Je me voyais abandonner quand je découvris un gisement où le foetus du monde avait étendu ses bras potelés en de multiples filons, ça brillait sous la terre et la boue! Ça se sentait, tu vois! Il ne manquait plus qu'à faire jaillir les pépites!
  
J'ai récolté, fait des chargements, j'ai crains pour ma vie ; j'avais si peur qu'on me dérobe la chair de mes futurs enfants. J'allai de par les chemins les plus obscurs, entre les crevasses. Sur le banc à l'avant de ma carriole j'avais un fusil. Je ne ressentais aucun besoin de richesse ou de faste ; j'avais une fièvre différente de celle des autres pionniers mais au remède semblable : L'or, et pour lui, je pouvais tuer et mourir, comme eux.
Rassure-toi, je n'ai tué personne! Personne n'a tenté de me voler.

 

Au bout de mon parcours : Dawson. Une ville dont chaque âme était un bras armé pour la loi du profit ; faux concessionnaires, prêteurs sur gage, casinos flottants, cabarets ou dansaient des putains aux paupières surchargées d'ombre et aux dents jaunes, shérif gonflés de lâcheté, marchands sans prix fixes...
Les huskies traînant leurs vieilles pattes qui ne pouvaient plus courir se soulageaient au milieu des chaussées, il y avait aussi des ivrognes qui y mêlaient leur vomi. Les effluves du fleuve Klondike, mixture des déchets des mines et de quelques macchabées, accomplissaient une haleine féroce qui flottait près des narines.



  Dawson... Avec ses baraques construites du bois des forêts alentours dont chacune était remplie de fous de poudre, de cigarettes et d'alcool, elle cramait de temps en temps. Mais l'or n'était pas ailleurs ; il leur fallait la rebâtir, des fondations aux charpentes.
En fait, à Dawson on ne vivait pas vraiment : On construisait, sa maison, son rêve. Elle n’en avait que faire, sa tribu de sauvage, que ses biens s’échappent dans une fumée dense et lourde qui quittait le plus ardent du foyer rejoindre le ciel glacial. Tant qu’elle avait sa besace où s’entrechoquaient son revolver, son sachet de pépites, sa flasque et le petit cadre qui contenait l’image de ceux qu’elle aimait elle pouvait rire aux nues, les insulter du poing et repartir au coeur de la ruée.
Parmi elle je devais trouver un banquier honnête, il en existait un là bas, il était très âgé, en âge de mourir au moindre faux mouvement. Il comptait sur son voisinage avec le shérif pour survivre, une mince sécurité...
Une fois le change accompli, je devais me montrer discret, masquer ma face d’homme le plus riche de la ville. C’était juste une partie de l’or, de quoi assurer un fret le plus sécuritaire possible.
Et à mes vingt huit ans j’ai quitté le nord sauvage.

 


  La grande ville, les foules, les premières Ford, les femmes chapeautés... Tu sais, à cette époque, sous les larges vêtements il fallait deviner leur corps, il n’était pas évident comme aujourd’hui. Le sculpteur que je suis les trouvais bien plus belles.
Je respirais à poumons pleins les prémices de la pollution que l’on connaît. J’en avais rêvé dans le Yukon de ce souffle vicié, j’avais rêvé les angles des trottoirs, les Yorkshire sans attraits avec des petits rubans aux oreilles, leurs rombières, le brouhaha d’un troquet sans coup de feu soudain. Et dans cette ville là je rêvais du Yukon.


  Je me suis installé dans un atelier vaste et je l’ai recrée. J'ai sculpté la louve à l'agonie, louveteaux aux mamelles ; le saumon éviscéré par un ourson joueur ; le pionner vampirique au regard brillant ; le vieux banquier tremblant derrière son guichet ; la robe de la danseuse volage ivre dès le réveil ; les casinos flottants aux flancs assaillis d'injures et sur son promontoire ; l'aigle paré au carnage. Et bien d'autres choses n'illustrant au fond que la cruauté naturelle de la sauvagerie.

 Ils aimaient ça, les citadins: La sauvagerie! Pour eux elle se restreignait aux portes des appartements donc ; elle n'existait pas. Il leur en fallait. Les galeristes ont fructifié avec la moindre de mes sculptures, on citait mon nom pour être cultivé , d'abord des articles et puis des premières pages, des colifichets puis d'authentiques médailles, le dédain ensuite la jalousie...

  Alors, on a commencé à m'accuser de plagiat, de n'importe qui à propos de n'importe quelle infime ressemblance. Je leur ai dit aux journalistes: Je ne copie que celui qui a fondu les astres ; j'invente!

   Mais aucun ne voulait le comprendre! Ils me demandaient « A propos des accusations de... » et je coupais court, je parle d'art, moi, pas d'infamie, pas de polis massacres. C’est que je ne savais pas que chez les gens civilisés vivre convenablement signifiait en tuer un ; le porteur de l’ombre qui pouvait vous effacer. Je venais du Yukon, rappelles-toi, on y tuait sans toutes ces manies d’artistes.
 Quand j’ai compris cela, avec une seule oeuvre, une sans antécédent, sans descendance, une orpheline que les yeux adopteront, hypnotisés, je leur ai rendu leurs poignards, leur bile, leurs questions imbéciles et leur faux dévouement.




  J’ai entrepris la création du deuxième soleil. Le concept était ce qui est, ce que l’on peut voir au centre exact de la ville : Une couche d’or fin pas plus épais qu’une feuille accolée à un immense ballon de cinquante mètres de diamètre sur laquelle serait dessinée une grande tribu, unie à travers le temps, qui s’opposerait à l’humanité. On ne sortirait le ballon qu’à la nuit tombée et l’on braquerait sur lui de puissants projecteurs.

  A la première élévation de l’astre ce fut l’enchantement mondial, l’inauguration avait pour moi le goût du nectar éternel, de l’ambroisie, je sentais sous mes pieds jaillir de mes années sans autosatisfaction mon Olympe personnel et enserrer mes tempes des lauriers rutilants. Je n’étais plus moi, on applaudissait le ballon qui montait et s’emparait de la nuit, le jour était né de mes mains! Les visages éclairés découvraient un émerveillement comme jamais phare d’Alexandrie ou jardins suspendus n’auraient put en produire! Tous ces fabricants de dirigeables, tous ces monteurs d’échafaudages, tous ces vigiles et ces maîtres chiens qui n’avaient plus ni vie de famille ni lendemains inattendus pour ça!

Ça valait le coup.



 
J’avais mis tout l’or et l’argent que je possédais dans cette réa
lisation, après je n’ai plus rien fait, un peu comme dieu. Sans fils prodigue, ayant majestueusement assassiné disciples et adversaires je meurs à l'ombre de mon propre nom. Tel que tu me vois j'ai disparu... Mais toi tu es là pour ça, avec ton calepin ; me comptabiliser parmi les disparus, un nom en gras sur une frise. Mm... Si c'est comme ça, termine en notant que je suis mort heureux, ça fera un peu rêver. » 



 
 
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 05:37


Le trou dans la mer :

  Je quittai le port un Jeudi, adieu France. Que les flots te portent loin, vieux vaisseau!
Va trouver tes abysses à la fin du naufrage! je ne veux pas voir ça : ta coque fissurée l'infiltration du mal la noyade générale la mort des hiérarchies. Loin de moi!

 

  J'ai dû naviguer deux jours sur l'atlantique. En priant de n'apercevoir aucune parcelle de terre, aucun paquebot, aucun yacht, aucune trace d'intelligence. A l'arrivée du grand tourbillon je ne voulais être secouru ; il s'agissait de se fondre avec la dévastation pour ne pas être dévasté, laisser ma barque portée par les vagues en désordre, ne surtout pas tomber au fond de l'oeil des eaux comme dans un gouffre, et mourir.


 

  Ce tourbillon se laissa prévoir vers la tombée de la nuit ; soudain, L'océan s'allongea, dans un immense soupir qui l'apaisa totalement.
Puis il frissonna avec douceur, débuta un bal de scintillements, les reflets du ciel rouge pétillaient, se croisaient, ils faisaient de beaux pas, s'éteignaient aussitôt, là orange! Là violet! Que la lumière danse! Elle s'exposait brièvement, orgueilleuse, cette colonie rampante de danseurs aux flambeaux.
Le rythme s'accéléra, les frissons se hérissèrent, que la lumière procrée! Et plus de danseurs, des pas plus compliqués, impossible à saisir, les nuances fourmillèrent, envahirent l'océan, le tapissèrent et déroulèrent sur lui la lumière qui vit, la lumiére qui existe ou qui se donne ce rôle dans ce puissant spectacle.
Je sentis au bout d'un moment comme un décalage dans le rythme, que certaines de ces troupes scintillantes étaient portées par un courant insolite, de ci de là mais suivant le même mouvement latéral. Je remarquai que ces troupes dissidentes s'aggloméraient vers un centre, la rébellion s'amplifia assez rapidement jusqu'à ce qu'en ce centre naisse brutalement un trou, comme un dard de vent plongé à travers la surface dont la pointe aspirait l'océan.


  Il était là, le grand tourbillon, au diamètre croissant, je l'ai aperçu lorsqu'il mesurait environ trente centimètres et l'ai clairement distingué lorsqu'il en mesurait cent.

Sa paroi approchait, je me couchai sous la traverse qui servait de banc. Ma barque se pencha doucement, ça allait, puis elle ne put affronter la verticalité du tourbillon et se retourna, si bien que, appuyé sur la planche, mon vaisseau en carapace ; je tombai.

  L'hypnose m'embrassa à la vue du décor qui précédait la fin, car c'était lui: Le grand trou où ombre et lumière chutent désespérément, le trou goulu qui mastique la mer et suce le ciel ; car la nuit était là, il l'avait aspiré. Il avait tout aspiré ; bateaux aux poupes rompues ; bancs de maquereaux ; requins ; poissons velus, bizarres ; les sirènes d'Atlantide aussi ; le calmar géant ; le coeur de Davy Jones ; j'ai même vu des hommes. Tous déferlaient dans l'écume, se cramponnaient, s'étreignaient, lâchaient l'un pour sauver l'autre, et ils tournaient! Tournaient! Tournaient!  Tourbillonnaient  dans les courants, sans résistance possible, je tombais plus vite qu'ils ne tournaient : disparaissant au dessus de ma carapacecomme si ils remontaient vers la surface, en tournant. 
L'immense roulement de l'eau tonnait, c'était plus le rugissement d'une machine que le cri fluide d'une crue ; ça sonnait plus comme une cymbale pleine de rochers qu'un géant, battant le rythme, secouerait tout près de mes oreilles. Je n'entendais pas les hurlements de détresse des sirènes et des hommes. 

La spirale était d'une telle perfection que je ne savais si je tombais ou si je volais.

Je tombais, en fait.


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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 03:54
Les affres de la fin ( l'inutile trouillardise) 


  
  J'ai une vie sans rythme, sans horaire et sans voeux. J'attends le big-bang, l'autre. Le notre. Les déchirures infinies sur la face du monde suivies de son explosion. Plus de papillotes, de rosé ni de purée Mousseline ; qu'une masse magmatique palpitante dans l'ombre du soleil mort. Dans l'espace les étoiles en témoigneront. L'exemple à ne pas suivre. Notre terre adorée. Comme une feuille de brouillon froissée en boule et incandescente d'où s'échapperont des morceaux. Ses enfants. De géantes particules en fusion agglomérant le météore tout-venant. Comme de la cuisse de dieu ils quitteront la terre et poursuivront son oeuvre. En se remémorant, eux aussi : l'exemple à ne pas suivre.

  C'est comme ça que je vois les choses et personne ne peut sincèrement me dire le contraire ; un croyant? Un scientifique? Un philosophe?
Je le vois bien : "Vous avez vu? On est bien tous morts comme je l'avais dit!"
Soyons sérieux ; donnons raison à tout le monde, pourquoi s'en soucier? Dans leur imbécillité prouvée les dinosaures ont fait preuve d'une lucidité étonnante en ne s'inquiétant pas de quelle manière cruelle le monde les remplacerait. Si cela arrive de mon vivant je n'imagine pas quelle parade concocter à la fin du monde.
 
  Fuir? Oh non, je suis attaché à la France, si il faut fuir ma planète? Mais quelle souffrance supérieure à toutes les morts connues! Fuir? Et pour aller où? Entamer un voyage dont mon arrière-petit-fils verra le terme? Sans escale ni somptueux décors traversant les hublots pour s'agripper aux yeux? Dans un grand vaisseau, une cohorte de fuyards,  suicidaires et meurtriers, voilà ce que seront les déserteurs de planète.
Après des siècles côtoyer les mêmes personnes ou leur descendance similaire ; avoir tout échangé, tout pris et tout donné à l'autre, tout ça dans ce vaisseau qui semblera stagner et qui, pour la majorité, n'arrivera jamais à bon port... Ceux là seront donc ceux qui échapperont à la catastrophe.

  Il faut attendre. La peur de l'inévitable est un tourment plus grand que celle de l'imprévu ; le malheur est certain et sans échappatoire. La peur de devoir se résigner l'accompagne ; passer d'acteur à pion est une idée qui se fait avec violence et blessure dans la chair.
Mais pour ce qui est d'un phénomène planétaire, final, faire une exception et se résigner gentiment face aux maux qu'infligent les astres relève du pur bon sens.
Il faut attendre, et en attendant, tenter de les surpasser.

Non?
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 05:43
  Non- article :
.
  Mais que dire? Je ne sais pas quoi dire...
Écrire les aléas de ma jeunesse ; dire comme je me fourvoie dans la gestion de mon patrimoine vital... Raconter ma chute perpétuelle dans le gouffre sceptique qu'est le 21ème siècle, visage en direction du ciel où le passé a jailli des catacombes poussiéreuses et répugnantes pour me tendre des bras inaccessibles, ne me parait pas un exercice facilitant la prose, voire la poésie.

  Je ne m'imagine pas faire de la critique, littéraire, politique ou musicale, pourtant j'ai un goût pour le danger équivalent à ma capacité à m'ennuyer. Il me serait donc jouissif de renvoyer un-tel ou un-tel sur le plancher des humbles d'un revers de plume, d'exceller dans le piétinement et dans l'outrage ; de mon petit studio de province faire d'un Hollywood ou d'un Saint Germain des Prés le cloaque des vipères, des rampants coriaces, des caméléons pusillanimes et des étrangleurs fumeurs de barreaux de chaise mais je ne me sens pas cette capacité.
 
  Alors que dire? Pour ce premier article? Mes raisons? Mon but? Quitter ma solitude, affronter vos yeux? Assumer enfin ma responsabilité à écrire? Est-ce temps? Est-ce trop tôt? Trop tard?
 
Les deux.
 
Un texte sort toujours trop tôt et une idée sort toujours trop tard. Alors que dire sans m'en arracher les phalanges à l'instant même de la publication?

Rien.


 

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